Le Centre Carter a rendu public un communiqué, le lundi 9 Septembre 2019, dans lequel il a indiqué que l'arrestation du candidat à la présidentielle 2019, Nabil Karoui, une semaine seulement avant la campagne électorale et sur fond d'une instruction entamée depuis 2017, laisse croire à l'existence de spéculations autour d'un processus électoral placé sous l'influence par des considérations autres que le strict respect de la souveraineté de la loi. La même source a souligné, que ces spéculations sont d'autant plus vraies qu'avant la mort de Beji Caid Essebsi, le parlement avait adopté des amendements qui semblaient viser Nabil Karoui (ces amendements ne sont pas entrés en vigueur car le président ne les avait pas signés avant son décès). Le Centre Carter a ajouté encore : « Bien que le nom de Nabil Karoui restera sur le bulletin de vote, il sera privé de son droit de voter car il ne peut pas participer à la campagne électorale. Les perceptions quant à la manière dont son arrestation affecterait sa participation au reste du processus électoral, restent floues. » Rappelons que le Centre Carter a déployé une délégation dans le cadre de l'observation des élections tunisiennes du 15 Septembre et du 6 Octobre prochains. Source