Dans une déclaration accordée au journal Assabah du lundi 23 Décembre 2019, Mme Ilhem Barboura, chargée de mission au sein du cabinet du ministre de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a estimé que le harcèlement sexuel dans l'espace éducatif reflète la tension dans la relation entre le staff éducatif et l'élève dans le contexte social, soulignant que : « L'éducateur et l'espace éducatif sont une sainteté, mais tout peut arriver…assurant à ce propos que l'unique solution est la dissuasion et l'application de la loi. » Elle a soulevé le manque de contrôle au sein de l'espace éducatif ainsi que le recul de l'autorité morale de l'enseignant, soulignant l'importance de la sensibilisation et de l'éducation de l'enfant sur la confiance en soi et la capacité de refus. Elle a déclaré également que le Ministère avait décidé d'incorporer le thème de l'éducation à la santé sexuelle dans les programmes éducatifs, confirmant le lancement de l'expérience après les vacances d'hiver dans les écoles primaires, les collèges et les lycées de 13 gouvernorats, qui sera généralisée durant la prochaine année scolaire 2020/2021. Elle a expliqué que ces 13 gouvernorats sont ceux ayant enregistré le plus de harcèlements, notant que 53 inspecteurs furent formés à cet effet. Barboura a expliqué que l'éducation sexuelle apprendra à l'enfant à respecter son corps et à identifier les parties qu'il est interdit d'y toucher, considérant qu'il y a des manquements au niveau de l'éducation, car la famille et l'établissement scolaire n'ont pas enseigné à l'enfant les parties interdites de son corps. Source