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La députée Olfa Terras s'élève contre «le populisme en appelant à placer l'intérêt de la Tunisie au-dessus des surenchères stériles et des antagonismes simulés»
La députée Olfa Terras, de la circonscription de Bizerte du parti Aïch Tounsi, a publié un intéressant statut sur sa page officielle Facebook, le mardi 2 Juin 2020, à l'issue du rejet par l'ARP d'une convention se rapportant à l'environnement. Ci-après le texte traduit ainsi que le statut original : Après que la convention du marché africain se soit effondrée et que nous ayons perdu à cause de ce rejet la possibilité de s'ouvrir à de nouveaux marchés et à travers eux d'importants revenus qui auraient pu donner un nouveau souffle à une économie tunisienne souffrante, et tout ceci pourquoi ? En raison des politiques de vote mettant le battant dans la roue et adoptées par certains blocs influents au sein du Parlement. Encore une nouvelle farce qui vient de se dérouler à l'ARP : à un moment où nos plages sent en train de se détériorer et de se délabrer, et que le problème environnemental prend de plus en plus de l'ampleur, et ceci je le constate tous les jours à Bizerte, et également dans d'autres régions comme à Sfax et à Gabès … et dans d'autres régions qui peinent également, aujourd'hui le Parlement avait l'occasion d'approuver un accord international par lequel la Tunisie aurait disposé de financements lui permettant de: -Protéger le milieu marin et les zones côtières en prévenant et en réduisant la pollution et en faisant face aux répercussions des changements climatiques. -Assurer une gestion durable des ressources naturelles marines et côtières -Intégrer la composante environnementale dans le développement économique et social -Protéger le patrimoine naturel et culturel. Mais, malheureusement, l'accord n'est pas passé, parce que certains blocs pensaient que l'accord inciterait à la normalisation, rien que parce cet accord avait été également ratifié par l'entité sioniste. Je rappelle que l'entité sioniste est membre des Nations Unies, membre de la Convention relative aux droits de l'enfant, du Fonds monétaire international, de la FIFA et d'autres accords internationaux et autres structures, dont nous sommes nous-mêmes membres ! Par conséquent, suite à leur prétexte, il serait judicieux également de se retirer de tous ces accords et ces organisations … Bien sûr, aucune personne sage n'accepterait de telles paroles. Il est clair que nous sommes confrontés à un processus populiste de mauvaises interprétations par lequel ils essaient d'échanger un slogan qui est devenu pendant des décennies un fonds de commerce politique que certains partis politiques et autres parties négocient entre eux pour justifier leurs positions et les peaufiner, et dans tout celà, la Tunisie reste « le grand perdant » et par conséquent se trouve privée d'un intérêt sûr, sous le slogan de l'affaire palestinienne, une affaire se trouvant dans le cœur et les émotions de chaque tunisien, et personne ne peu surenchérir car l'amour d'Al Qods sont des actes et non des dires… En 2013, lorsque les députés discutaient encore la constitutionnalité de l'incrimination de la normalisation, j'ai visité Gaza et la Cisjordanie avec une ONG internationale « Save The Children (Sauvez les enfants) » et j'ai entrepris de restaurer des écoles primaires et des centres d'accueils pour enfants, et ce n'est pas un privilège mais plutôt le moindre devoir que nous pouvions faire avec nos frères palestiniens lesquels en ont marre de la « commercialisation de la cause palestinienne » par les régimes et les partis politiques. http://