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Des partis et des organisations dénoncent l'agression des manifestants à Tunis
Publié dans Tunivisions le 09 - 04 - 2012


Plusieurs composantes de la société
civile et des partis politiques ont dénoncé l'agression,
lundi à Tunis, des manifestants, par les forces de l'ordre,
appelant à la libération immédiate des manifestants arrêtés,
tout en affirmant son rejet catégorique de toute atteinte à
la liberté d'expression, aux droits de l'homme ainsi qu'au
droit à manifester pacifiquement.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à l'agence
TAP, le parti du processus démocratique et social a vivement
dénoncé les agressions sauvages qui ont ciblé, sans raison,
plusieurs citoyens désarmées ainsi que des journalistes, des
défenseurs du droit de l'homme et des personnalités
nationales.
Le parti a, également, condamné ce qu'il a qualifié "de
coordination flagrante entre les agents de l'ordre et les
milices du nouveau parti au pouvoir" qui ont été enrôlés pour
terroriser, pourchasser et agresser physiquement et
moralement les manifestants, ajoute le communiqué.
De son côté, Ettakatol (forum démocratique pour le travail
et les libertés (FDTL) a dénoncé l'agression des manifestants
au niveau de l'avenue Habib Bourguiba, s'étonnant de la
poursuite de la répression au niveau de l'avenue Mohamed V et
d'autres artères de la capitale qui ne sont pas concernées
par la décision de l'interdiction émise par le ministère de
l'Intérieur.
Le FDTL a appelé, d'autre part, à la révision de la
décision relative à l'interdiction de manifester
pacifiquement au niveau de l'avenue Habib Bourguiba, à la
fixation d'un délai pour cette décision et à l'instauration
d'un dialogue immédiat avec les composantes de la société
civile pour éviter toute forme de violence, appelant à ouvrir
une enquête sur les violations commises afin d'identifier les
éléments suspects qui ont participé à l'agression des
manifestants.
Pour sa part, le mouvement "Echaab" a considéré ce qui
s'est passé ce lundi comme étant "un crime contre le peuple
tunisien qui a renvoyé le pays au temps du carré sécuritaire
sous le régime déchu, soulignant l'impératif qu'il y a à ce
que l'Assemblée nationale constituante auditionne le ministre
de l'intérieur à ce sujet.
Le mouvement exige du gouvernement de présenter des
excuses pour les violations commises par l'appareil
sécuritaire et par ses milices, appelant à élaborer un pacte
national qui incrimine quiconque viendrait à confisquer au
peuple son droit de manifester pacifiquement.
Dans son communiqué, le groupe d'Al Aridha au sein de la
constituante a dénoncé ce qu'il a qualifié de "violence
excessive", utilisée par les forces de l'ordre pour disperser
les manifestants y compris les participants à la marche
des jeunes sans emploi de Sidi Bouzid jusqu'à Tunis.
Le groupe a appelé l'opposition au sein et en dehors de la
constituante à faire face à la politique actuelle adoptée par
le gouvernement en matière des libertés publiques et
d'empêcher le retour d'un régime dictatorial.
De son côté, le mouvement "Baath" a condamné la répression
aveugle exercée lundi contre les manifestants, tenant le
gouvernement pour responsable de tels agissements
inacceptables.
Le mouvement a considéré injustifiables la répression
sauvage et l'interdiction de toute manifestation pacifique au
niveau de l'avenue Habib Bourguiba.
Le parti du Congrès pour la République (CPR) a, quant à
lui, dénoncé "les dépassements étranges et injustifiés de
l'appareil sécuritaire", indiquant, à ce propos, "qu'un grand
nombre d'agents des forces de l'ordre et des personnes
en civil dont on ne connaît pas l'appartenance", ont fait
face avec "une violence effrénée et une répression sauvage"
aux manifestants pacifiques et ont procédé à l'arrestation de
plusieurs d'entre eux.
Selon un communiqué du CPR, "ce traitement inacceptable
réservé par les agents des forces de l'ordre aux manifestants
pacifiques" intervient deux jours seulement après un
traitement similaire de la manifestation des chômeurs et
quelques jours après les agressions perpétrées contre les
blessés de la révolution et les familles des martyrs ainsi
que contre certains activistes, devant le siège du ministère
des droits de l'homme et de la justice transitionnelle en
particulier.
Le CPR invite, dans ce même communiqué, le président de
l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) à la tenue d'une
séance extraordinaire et d'urgence pour débattre de ces
"violations et du dépassement par le ministre de l'intérieur
de ses prérogatives" selon ses dires.
Le Mouvement Unioniste Populaire a dénoncé la violence et
les agressions perpétrées contre les citoyens par les agents
des forces de l'ordre, estimant que le droit de manifester
"est un acquis irrévocable de la révolution", soulignant que
"la consécration de ce droit est synonyme d'un hommage aux
martyrs du 8 et 9 avril 1938".
Le MUP a appelé à l'ouverture d'une enquête judiciaire
"sur la présence de personnes en civil qui ont aidé les
forces de l'ordre dans les opérations de répression",
appelant à la mise en place "d'une commission d'enquête au
sein de l'ANC qui aura pour mission de déterminer les
responsables des incidents survenus".
"La Confédération Générale Tunisienne du Travail" a
condamné, de son côté, les "agressions" commises contre les
"manifestants pacifiques lors de la commémoration de la fête
des martyrs du 9 avril 1938" par les forces de l'ordre au
niveau des artères adjacentes à l'avenue Habib Bourguiba et
de l'avenue Mohamed V".
Cette organisation syndicale a considéré dans un
communiqué que ces agressions sont "en rupture avec les
principes de la révolution et constituent une transgression
du droit à manifester pacifiquement, à la liberté
d'expression".
Pour sa part, l'Union Générale des Etudiants Tunisiens
(UGET) a souligné dans son communiqué sa vive condamnation
"des agressions" contre les manifestants, qu'il a qualifié de
"sauvages", accusant ce qu'il a appelé "la police et les
milices du parti au pouvoir".
L'UGET estime que les incidents survenus lundi au niveau
de plusieurs artères de la capitale constituent "une attaque
contre les libertés" et "un revirement par rapport aux
objectifs de la révolution" ainsi qu'une agression contre les
droits de l'homme, contre le droit de manifester
pacifiquement et contre la liberté d'expression", exigeant la
libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.
L'association tunisienne de soutien des minorités a
condamné "la violence sauvage avec laquelle l'appareil
policier a contrer les manifestants", insistant sur la
nécessité "d'organiser les mouvements populaires et de les
protéger à travers un dialogue entre le gouvernement, les
composantes de la société civile et les partis politiques".
L'association a mis en garde, dans son communiqué, contre
"le danger d'un retour aux méthodes répressives des libertés
sous le prétexte de préserver l'ordre public", appelant à
ouvrir une enquête sur les violences survenues entre les 7 et
9 avril courant.


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