Le président de l'Instance Supérieure pour la Réalisation des Objectifs de la Révolution (en cours de dissolution), Yadh Ben Achour, ne s'est pas croisé les bras, au contraire il semble avoir creusé ses méninges pour présenter à la commission du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif à l'Assemblée nationale constituante, ce mardi 24 avril, un projet de régime politique de type parlementaire d'un nouveau genre. Le dit projet attribue plus de prérogatives au président de la République, pour que son rôle ne soit pas purement symbolique comme il l'est presque maintenant. Le chef de l'Etat pourrait ainsi renvoyer une loi à l'Assemblée pour être réexaminée, et serait le premier décideur en matière de politique étrangère. Il serait élu au suffrage universel direct par le peuple tunisien. Ceci dit, la majeure partie des prérogatives relatives au pouvoir exécutif seraient attribués au gouvernement selon le projet présenté par Iyadh Ben Achour. La motion de censure envers le gouvernement, tout comme les questions écrites et orales seront des attributs des députés dans leur rapport avec le pouvoir exécutif.