Les temps sont difficiles pour la plupart de la classe politique, qui de jour en jour, perd des points précieux dans le baromètre politique. Par trop de discours, d'idéologie et de manœuvres, la majorité de la classe politique semble s'engouffrer dans une spirale sans fin qui l'éloigne chaque jour de la réalité sociale et la rend, disons-le sans détour, désagréable aux yeux des Tunisiens. Il est vrai que l'énormité des problèmes à résoudre n'arrange pas les choses. La lassitude des demandeurs d'emploi, toujours dans une situation désespérante, le malaise des Tunisiens qui ont du mal à joindre les deux bouts à cause des prix de plus en plus élevés notamment des produits de base, la révolte des habitants des régions de l'intérieur dont le quotidien n'a pas changé, sont autant de facteur qui probablement rentrent en jeu dans cette classification. Les temps sont certes difficile, mais pas pour Ibrahim Gassas, membre de l'assemblée nationale constituante qui jusqu'ici est classé 1er dans le baromètre politique avec plus de 1700 voix, très en avant, par rapport à Moncef Marzouki, Hamadi Jebali, Mustapha Ben Jaâfar et Maya Jribi, à titre d'exemple avec respectivement : 200, 246, 181 et 207 voix. Si pour certains Ibrahim Gassas n'aurait pas du avoir de place dans la constituante, pour les internautes du moins, il représente l'homme qu'il faut à la place qu'il faut parce qu'il dit ce qu'il pense et reflète l'opinion du Tunisien, loin des enjeux politiques. Comme quoi la sincérité finit toujours par payer.