Dans cette affaire, le dicton arabe qui dit ‘'Dhrabni we bka…Sba9ni we chka'' s'y applique bien, car ce double procès nous fait bien croire à un ‘'Poursuivant…poursuivi''. Ce mardi 22 mai, le tribunal de première instance de l'Ariana a décidé de reporter l'examen de la plainte déposée par le prédicateur Habib Boussarsar contre l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi au 29 mai courant. L'avocat de l'ancien Premier ministre, M. Chokri Belaïd, a affirmé que l'affaire est un "scandale" et qu'il est probable que le verdict final soit le non-lieu, à l'instar d'autres affaires du même acabit. Par contre, Jamel Jebahi, avocat du plaignant, a souligné que les déclarations de Béji Caïd Essebsi à l'encontre de son client faites dans certains médias, constituent un crime.