Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères chargé des affaires européennes, Touhami Abdouli, a accordé jeudi une interview au journal Asharq Al-Awsat, dans lequel il a parlé de Rached Ghannouchi, laissant entendre que le leader du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, n'est pas un cheikh. D'après M. Abdouli, le statut de ‘'cheikh'' n'est accordé qu'à l'obtention d'un diplôme scientifique à l'université Al-Azhar du Caire, à la Zitouna à Tunis, ou à Kairouan, a-t-il expliqué. Pour lui, Rached Ghannouchi "…est un homme ordinaire" a-t'il poursuivi, ce n'est pas un penseur "au vrai sens du terme", mais plutôt un politicien. Toutefois, Touhami Abdouli a souligné que Rached Ghannouchi mérite le respect, mais qu'il doit "savoir ce qu'il dit (...) Nous combattrons tout extrémisme, même s'il vient de Rached Ghannouchi lui-même". Quant à l'attitude à adopter avec les salafistes, le secrétaire d'Etat a affirmé qu'ils ne seront plus traités comme des religieux, mais comme des extrémistes, promettant ainsi une application ferme de la loi envers ceux qui se rendent coupables d'atteintes aux libertés. Source 1 Source 2