Le gouverneur de Tataouine et les représentants de l'Etat qui étaient venus présenter leurs condoléances à la famille du regretté Lotfhi Nagdh, lynché jusqu'à la mort jeudi dernier lors d'une marche orchestrée à Tataouine par le conseil de la protection de la révolution, n'ont pas été les bienvenus auprès de la famille du défunt qui a refusé de les recevoir. ''L'Etat a pour devoir de protéger le citoyen et non pas de lui présenter ses condoléances'', a dit un membre de la famille du défunt.