Le fondateur de l'art martial ‘'Zamaqtal'', un sport de combat, Maître Mohamed Moncef El Ouergui, est décédé le soir du premier jour de l'aïd Al Idh-ha, ce vendredi 26 octobre 2012, des suites d'un accident vasculaire cérébral, dont il avait été victime, le 13 octobre dernier. Le Cheikh Mohamed Moncef Ouerghi, nous a donc quitté après plusieurs semaines de lutte contre la maladie. Il a été enterré ce samedi 27 octobre au cimetière de Yasminate relevant du gouvernorat de Ben Arous, après la prière d' Al Asr. l En hommage au disparu, nous publions un article qui a été publié sur lui et son art par le site Siba-immoblière.com : Mocef Ouerghi le fondateur de Zamaqtal a eu un grand succès après sa diffusion sur Attounissia tv au cours de l'émission du samedi soir LABESS. Mocef Ouerghi créateur de ce genre de combat nommé « Zamaqtal », a apporté avec lui plusieurs surprise sur sa carrière, sa vie et surtout ses expériences personnelles avec l'ancien président Ben Ali. Zamaqtal, est un art martial d'origine tunisienne, dont le nom est un mélange de trois termes :Temps - Zamen, Espace – Maken, Combat – Quital. Le Zamaqtal. Cet art martial est un art martial « islamique », inspiré de l'aikido, du silat et du karaté kyokushinkai. C'est un résistant qui a compté 17 années passées dans les geôles de Ben Ali, pour appartenance à la mouvance islamique. Ce qui n'a pourtant pas dissuadé les forces spéciales et les services d'intervention de pays comme la France ou les Etats-Unis de l'intégrer dans leur arsenal martial. Mais le Zamaqtal n'est pas juste du Silat. La nouvelle discipline a été enrichie par l'expérience accumulée par Moncef Ouerghi, au cours de ses années de pérégrination. Un art longtemps resté secret, et interdit par les autorités. Il aura fallu attendre que son fondateur sorte enfin de prison, et que survienne la Révolution, pour qu'il éclate au grand jour, et puisse susciter l'intérêt grandissant des fans d'arts martiaux en Tunisie. Un halo de secret et de légendes entoure cet art de combat et son fondateur. Certains lui attribuent même des exploits aux frontières du surnaturel. Mais rien de réellement surprenant quand on sait les pouvoirs dont sont capables les maîtres de Silat, des jungles malaisiennes. Et quand les arts de combat japonais ou chinois plongent leurs racines dans le bouddhisme, le taoisme, et autres religions et philosophie asiatiques, le silat, lui, qu'il soit d'Indonésie ou de Malaisie, est animé par le souffle islamique. L'Ilmu, terme malaisien désignant les pouvoirs secrets du silat, permet ainsi à ses adeptes de décupler leur résistance physique grâce à la force de leur mental. Mais après des décennies de clandestinité, cet art finira-t-il réellement par se populariser ? Ou restera-t-il confiné dans ces milieux «particuliers» où le combat apparait comme une nécessité ? Et vu le parcours de Moncef Ouerghi, le Zamaqtal s'adresse-t-il vraiment à tous les Tunisiens ?