Une cyber-attaque a été lancée par le groupe Anonymous contre Israël, le samedi 06 avril 2013, et elle se poursuivait lundi 8 avril, mais « ses effets sont négligeables », selon « Le Shin Beth » (sécurité interne israélienne) qui semble chercher à atténuer les dégâts de cette attaque protestataire contre les pratiques coloniales israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, une attaque qui a connu la participation des hackers tunisiens. Le quotidien français « Le Parisien » note que « l'attaque a touché en particulier les sites du Premier ministre, des ministères de la Défense et de l'Education , ainsi que le Bureau central des statistiques. Mais tous ces sites fonctionnaient normalement dimanche et, selon des experts informatiques israéliens, Israël a réussi à limiter les dégâts grâce à une meilleure préparation que lors de la dernière attaque, en novembre dernier ». Entre autre, « Le Parisien » remarque que l'attaque est en protestation contre l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza. Or, on y dénote une vision réductrice de ce mouvement d'attaques, car comme nous venons d'indiquer, Anonymous vise non seulement à protester contre une offensive mais aussi à dénoncer l'occupation israélienne des territoires palestiniens et à mettre à nue les crimes du Sionisme. Pour sa part, Yitzhak Ben Israël, fondateur d'un centre national israélien contre la cybercriminalité, estime qu'Ananymous n'a pas l'objectif de détruire les infrastructures israéliennes, car si c'était le cas, Anonymous ne l'aurait pas annoncé en avance, peut on lire sur le site « Le Monde ». Si cette attaque est appréciée par les peuples arabes, surtout les maghrébins, le quotidien égyptien « Al-Ahram » prévoit que les forces israéliennes arrêteront des activistes palestiniens en représailles contre cette attaque. C'est une attaque qui a échoué à provoquer des dégâts signifiants, indique le quotidien anglophone israélien « The Jerusalem Post » qui précise que les sites qui ont tombé facilement dans les mains des pirates n'avaient pas pris les mesures nécessaires pour se protéger des attaques informatiques. Mais, les sites gouvernementaux demeurent fonctionnels, selon le quotidien israélien, qui se dit avoir été la cible d'une attaque qui avait été avortée. D'autre part, le site officiel de la chaine américaine CBS News s'indigne de cette attaque, et s'en prend aux jeunes hackers les appelant « les ennemies d'Israël et ses opposants idéologiques ». Pourtant, CBS News met en lumière la contradiction entre l'image d'Israël comme un pays plein des connaisseurs dans le domaine du piratage et bien protégé contre ce type de « cyber campagnes », et le nombre des attaques qui ont eu lieu ce Week-end. C'est une campagne qui a perturbé les services internet en Israël, indique le New York Times, mais c'étaient des « perturbations mineures ». « Entre les 1500 sites sur la liste des objectifs d'Anonymous en Israël figurent des facultés, des écoles, des ministères, des moyens de télécommunications, et des infrastructures vitales (civiles et militaires) », écrit le quotidien espagnol « El Mundo » qui remarque que cette attaque a pour but de « supprimer » Israël du monde virtuel.