Comme nous l'avions déjà annoncé sur notre site, il y a trois jours, la grève décidée par la Fédération nationale du transport pour les 21, 22 et 23 Septembre a été la cause d'une vraie panique qui s'est emparée des automobilistes depuis le début de soirée du dimanche et qui se poursuit jusqu'à présent dans la plus part des stations services, du moins ceux qui ont encore du carburant à fournir. Le fait de rester à sec à quelques jours de la fête de l'Aïd, a déchaîné une sorte de chaos et des conflits organisationnels au niveau du respect des files d'attente dans les kiosques, surtout que beaucoup d'automobilistes, dont des taxistes, exigent de faire le plein et de remplir des jerricanes en plus. De l'autre côté, les patrons des stations ont donné l'ordre à leurs employés d'exiger du cash et pas de chèques, sous prétextes qu'ils ont des problèmes de chèques sans provisions. Inutile donc de vous décrire les embouteillages constatés en raison de l'afflux des conducteurs d'automobiles qui font tout pour s'approvisionner, sachant que la grève a débuté dimanche à minuit et se poursuivra jusqu'au mercredi, à moins qu'un accord ne soit conclu entre les parties concernée pour suspendre ou mettre fin à cette grève. Dans ce contexte, Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l'UTICA et président de la cellule sociale, a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM que la grève des transporteurs de marchandises et de carburant annoncée pour trois jours a été décidée d'une façon surprenante et qu'elle n'est pas légitime. De son côté, Habib Mlawah, Directeur général adjoint de la Société Nationale de Distribution des Pétroles (SNDP), a déclaré que les services de la société fournissent les différentes stations-service en carburant depuis la soirée du vendredi 18 septembre 2015 et qu'il n'y avait pas de raison pour s'approvisionner en grande quantité.