L'implosion du parti de Nidaa Tounes et son scindement en deux clans, celui de Hafedh Caïd Essebsi, chef de file des nidaistes destouriens et celui de Mohsen Marzouk, chef de file des nidaistes de gauche, a mis le parti salvateur de Béji Caïd Essebsi (son fondateur) sur la sellette. Les derniers événements survenus à Hammamet, lors de la réunion du parti qui a connu une certaine violence et des agressions morales et physiques commises par des milices ‘parachutées' de je ne sais où, ont terni l'image de cette formation politique en qui beaucoup de tunisiens et tunisiennes ont cru et sur laquelle ils ont presque tout misé. Au jour d'aujourd'hui, où les versions diffèrent et où des nidaistes ambitieux s'accusent les autres les autres, de nouveaux scénarios seraient en cuisson, impliquant d'autres tendances politiques et d'autres prétendants qui se frottent les mains et qui restent aux aguets en espérant soutirer le pouvoir de sous les pieds du parti majoritaire qui semble s'être engouffré dans une impasse épineuse sans issue. Aujourd'hui, alors que le pays reste toujours menacé d'étranglement économique, social et sécuritaire, on ne sait plus exactement qui est-ce qui nous gouverne. Pour retourner à ce qui se passe au sein de Nidaa Tounes, des rumeurs circulant depuis quelques temps sur le net, font état de l'apparition probable et très prochaine d'un nouveau front à l'image d'un ‘'Mohsen Marzouk – Mehdi Jomaa – Kamel Morjène''. Mohsen Marzouk, semble vouloir créer un nouveau parti, Mehdi Jomaa est approché par des partie influentes et serait prêt à entrer de nouveau en jeu, quant à Kamel Morjène, il aurait rencontré déjà Mohsen Marzouk vers la mi-octobre, pour étudier la possibilité d'une éventuelle collaboration. ‘Cette rencontre vise à s'accorder sur un programme de salut national', avait affirmé Kamel Morjène, à l'issue de cette rencontre. Sa dernière apparition à la télévision en compagnie de l'animatrice Mariem Belkadhi sur Al Hiwar Ettounsi, avec un nouveau LOOK, a soulevé pas mal de question sur son émergence à ce moment précis. Rappelons que dans toute cette tumulte, une autre situation est en train de créer une grande polémique, celle du ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, et son ‘affaire' du contrat en cours avec la Banque Lazard (France), rudement contesté par certaines parties, dont le député Mehdi Ben Gharbia qui a même appelé le ministre à démissionner. A noter que le président de la République et le Chef du gouvernement sont à l'étranger, du 4 au 5 Novembre, le premier au Royaume de Suède, et le second en RFA, cherchant à trouver des solutions à tous nos soucis, mais comment ?