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Tunisie - Journées de l'entreprise: L'heure est au sauvetage du tissu économique
Publié dans WMC actualités le 12 - 12 - 2011

Jamais sans doute l'entreprise tunisienne, notamment privée, n'a été autant interpellée que pendant les 26èmes Journées de l'entreprise, organisées les 9 et 10 décembre 2011 par l'Institut arabe des chefs d'Entreprise (IACE), à El Kantaoui, à Sousse, sur le thème «L'entreprise et le schéma de développement: engagement et équité». Tous les intervenants, qui se sont succédé à la tribune, n'ont eu en effet de cesse de mettre en exergue le rôle qu'elle peut et se doit- de jouer afin de relancer une économie tunisienne quasi moribonde.
Que ce soit pour le chômage, qui n'en finit pas d'inquiéter la jeunesse (18%), en passant par le nécessaire rééquilibrage entre les régions en matière de développement, en passant par l'augmentation du volume des exportations, l'entreprise est appelée «à retrousser les manches pour trouver des solutions à des problèmes qui empoisonnent le vécu quotidien d'une Tunisie post-révolutionnaire qui est lasse d'attendre», pour reprendre la formule d'un participant à la 26ème édition de l'IACE.
Encore faut-il l'aider, ajoute notre interlocuteur. Mais comment? Le panel 4 des Journées de l'entreprise, avec pour thème «attractivité des investissements et compétitivité du secteur financier», est venu remettre la question du financement de l'entreprise au centre des débats.
Une faible capitalisation
Des débats récurrents puisque les mêmes constats sont dressés depuis vingt ans voire trente ans, a estimé Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui a participé à ce panel samedi 10 décembre 2011.
La banque continue à être le principal partenaire des entreprises en matière de financement, suivie par le leasing; la Bourse ne participant qu'à hauteur de seulement 5% en matière de financement de l'économie.
De plus, les banques continuent à souffrir des mêmes maux: petite taille, une qualité de l'information qui laisse à désirer, une faible capitalisation, un faible taux de bancarisation, la prépondérance des garanties dans les décisions de financement… Un constat réalisé par MM. Chokri Mammoghli et Abdelkader Boudriga, universitaires, dans une excellente étude présentée à la 26ème édition des Journées de l'IACE.
Une intervention d'un autre universitaire tunisien, Sofiène Ghali, est venue apporter un éclairage certain sur l'attractivité des investissements en Tunisie. Il énumère les maux dont souffrent en la matière dans les régions de l'intérieur (non situées sur la côte): faiblesse des infrastructures, faiblesse du potentiel économique (études en vue de mettre en valeur les régions de l'intérieur), faiblesse au niveau de la qualité de service et de la qualité de la vie, indisponibilité quelquefois d'une main-d'œuvre qualifié…
Mais que faire? Sofiène Ghali est allé de ses propositions. Deux ont, à ce propos, retenu l'attention. D'abord, la création d'un Conseil supérieur de l'investissement. Ensuite, la création d'agences régionales pour l'investissement pour prendre en charge les problèmes spécifiques au niveau de chaque région.
Qu'en est-il du financement de l'économie? Une proposition vaut, à ce niveau, le détour. Il s'agit de la création de banques régionales pour aider au développement des régions. Plus d'un intervenant a, cela dit, regretté la disparition des banques de développement.
Un véritable «Big Bang»
Abondant dans ce sens, Fadhel Abdelkafi, président du Conseil d'administration de la Bourse des valeurs mobilières de Tunis, a appelé de ses vœux que les banques créent au sein d'elles une structure capable d'amener les entreprises à prendre le chemin de la Bourse. Sinon, on ne sortira pas de l'auberge: surendettées et sous-capitalisées, les entreprises vont se précipiter dans le gouffre, autrement dit, un crédit appellera un autre venu rembourser le premier.
Mustapha Kamel Nabli dira, dans les débats, qu'il faudra un véritable «Big Bang» pour en sortir. Cela étant, nous ne sommes pas aujourd'hui à l'heure de la réforme du marché financier, a-t-il soutenu. Il faut d'abord assurer le sauvetage du tissu économique actuel du pays.
Le gouverneur de la BCT n'a pas manqué de relever que le pays connaît une croissance zéro et que la croissance des crédits bancaires a été, en 2011, de 12%. Une situation intervient alors faut-il le préciser- que des secteurs sont sinistrés. Des secteurs dans lesquels se trouvent des entreprises qui sont pointées du doigt parce que soupçonnées d'avoir, pour ainsi dire, maille à partir avec les banques pour raison de créances douteuses.
Ce qui veut tout dire.


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