L'UTAP et l'UTICA ont dénoncé vendredi, dans des communiqués, l'assassinat de Mohamed Brahmi, membre de l'Assemblée nationale Constituante (ANC) et coordinateur général du courant populaire. L'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche estime que «ce crime est un coup porté à la sécurité et la stabilité du pays et constitue une tentative pour pousser les Tunisiens à s'entretuer. Ce meurtre ne vise pas seulement le militant Mohamed Brahmi mais cible toute la Tunisie, son peuple et les valeurs de la République». De son côté, le conseil administratif de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, souligne que «ce crime constitue un nouvel épisode du feuilleton de la propagation de la violence politique en Tunisie et la prolifération des armes dans le pays». «L'assassinat d'un militant politique patriote ( ) constitue un tournant dangereux qui menace la stabilité politique, économique et sociale du pays et reflète l'échec des pouvoirs politiques dans la gestion des affaires de la Tunisie, en cette phase délicate», lit-on dans le communiqué de l'UTICA. Le député Mohamed Brahmi a été assassiné par balles, jeudi 25 juillet en milieu de journée, devant son domicile à la Cité El Ghazala (gouvernorat de l'Ariana) alors qu'il était dans sa voiture.
