Le syndicat de base du personnel du ministère des Affaires étrangères demande à ce que soient revues au plus vite des nominations à la tête des ambassades de Tunisie à Tripoli et à Paris et du consulat général à Paris, réclamant également la suspension des procédures de nomination à la tête de l'ambassade tunisienne au Royaume d'Arabie saoudite. Le syndicat estime, dans un communiqué rendu public lundi, que les nominations en question répondent à des considérations de "contingentement partisan". Le document demande la consécration du professionnalisme, la neutralité du service public, la réunion des conditions de transparence, le respect de l'ordre de préséance et l'objectivité au niveau des critères d'affectation afin d'instaurer la confiance et de faire retomber la tension au sein du ministère, ajoute le communiqué. Le syndicat appelle, en outre, à ce que "justice soit rendue à des compétences et des talents du corps diplomatique qui avaient été frappées d'exclusion ou dont le parcours professionnel ou fonctionnel avait été bloqué, demandant qu'ils bénéficient de la priorité dans les affectations et que le principe d'égalité des chances soit garanti aux compétences féminines. Le syndicat demande enfin, dans ce même contexte, de respecter la transparence des nominations afin de conforter la confiance des gens en le bon fonctionnement du service public diplomatique et d'accroître la crédibilité de l'Etat dans ses relations extérieures.