L'UGTT annonce une grève générale à la CPG les 8 et 9 juillet    Accidents de la route: 70 nouveaux radars pour lutter contre l'excès de vitesse    OTJM : 97% des jeunes médecins ont boycotté le choix des centres de stage    Formation professionnelle en Tunisie : inscription ouverte pour l'automne 2025 dans les centres de l'ATFP    Prolifération de microalgues à Monastir et Bizerte : le ministère de l'Agriculture lance des analyses environnementales    L'excellence tunisienne en marche : l'équipe nationale de Kendo en route vers le Japon    Le Qatar se réserve le droit de riposter après l'attaque iranienne contre la base d'Al-Udeid    Tensions au Moyen-Orient : Londres appelle ses ressortissants au Qatar à se confiner    Tunisie Telecom accompagne le Championnat du Monde U17 de Beach Handball à Hammamet    Un nouveau métier en Tunisie : accompagnant de vie    La soirée tuisiennene à Rome : une belle réussite    Le Qatar suspend temporairement le trafic aérien par mesure de précaution    Exportations africaines : la Tunisie veut combler le retard commercial intra-africain    Cellules souches humaines: promesses biologiques, espoirs médicaux et enjeux éthiques    Tunisie désignée à la tête du Centre régional Afrique du Nord de l'Africa CDC    Qatar - La base d'Al-Udeid visée : des vidéos témoignent des frappes iraniennes    Fermeture du détroit d'Ormuz : Ridha Chkoundali alerte sur les conséquences pour la Tunisie    Quand le régime s'essouffle, la justice frappe    Un activiste poursuivi pour avoir dénoncé le manque d'eau à Mezzouna après le drame du lycée    Le chef de la diplomatie iranienne à Moscou : Poutine hausse le ton et affiche son soutien à Téhéran    Amen Bank réaffirme son rôle de leader dans le financement de la transition énergétique des entreprises tunisiennes    Ons Jabeur renoue avec le succès et vise plus haut à Eastbourne    Athlétisme – 3000 m steeple : Rihab Dhahri en or à Varsovie    Mondial des clubs: trio arbitral argentin pour le match de l'EST-Chelsea    Hyundai Tunisie lance son application mobile 'MyHyundaiTunisia'    Location estivale, ce business qui échappe au fisc    Depolmed: Un programme stratégique d'assainissement contribuant à la dépollution de la Méditerranée et à la préservation des côtes tunisiennes    Affaire de la CPG : peines de prison et lourdes amendes pour Lotfi Ali et d'anciens responsables    Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant : A partir de 2026, les recrutements reprendront    69e anniversaire de l'Armée nationale: El Mehdeth, une nouvelle saga en plein désert    Amnistie des chèques sans provision : le président de la commission des finances préconise la prudence    Zakaria Dassi Directeur général du CIFFIP : « vers la révision du programme de la filière mathématiques »    FIFAK 2025 : une 38e édition sous le signe de la liberté et de la solidarité avec la Palestine à Kélibia    Coup d'envoi aujourd'hui de la 25ème édition du Festival de l'Union des Radios et des Télévisions Arabes    Spécial « Débattre et délibérer »    Monastir et Bizerte touchées par une prolifération inhabituelle de microalgues    La Tunisie condamne l'agression contre l'Iran et dénonce un effondrement du droit international    Chaos aérien : Air France, Turkish Airlines et d'autres suspendent leurs vols vers Dubai, Doha et Riyadh    La Tunisie au dernier rapport l'UNESCO sur l'industrie du livre en Afrique    Fermeture imminente du détroit d'Hormuz : l'Iran durcit le ton    Marathon de la construction et de l'édification : une course qui fait courir… les moqueries    Face au chaos du monde : quel rôle pour les intellectuels ?    Festival arabe de la radio et de la télévision 2025 du 23 au 25 juin, entre Tunis et Hammamet    Ons Jabeur battue au tournoi de Berlin en single, demeure l'espoir d'une finale en double    WTA Berlin Quart de finale : Ons Jabeur s'incline face à Markéta Vondroušová    Kaïs Saïed, Ons Jabeur, Ennahdha et Hizb Ettahrir…Les 5 infos de la journée    Skylight Garage Studio : le concours qui met en valeur les talents émergents de l'industrie audiovisuelle    Festival Au Pays des Enfants à Tunis : une 2e édition exceptionnelle du 26 au 29 juin 2025 (programme)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Moteur de l'économie mondiale, mais opaques…
Les entreprises familiales
Publié dans WMC actualités le 26 - 09 - 2005

Des experts en entreprises se sont penchés sur le cas des entreprises familiales. Leurs conclusions, loin d'être étonnantes, méritent d'être portées à la connaissance de tout un chacun.
Les auteurs de cette enquête estiment que «les entreprises familiales représentent 75% des entreprises en Europe, 60% des sociétés cotées aux Etats-Unis et quasiment 100% de l'économie en Asie ou au Moyen-Orient». Leurs performances sont souvent bien supérieures à celles de leurs consoeurs à l'actionnariat non familial.
Les experts battent en brèche certaines idées reçues, lorsqu'ils affirment que les entreprises familiales ne sont pas toutes des PME. Il est évident que pour 80% d'entre elles, «c'est le magasin du coin», concède Joachim Schwass, professeur de «Family Business» à l'institut de management suisse IMD. Toutefois, il existe de grands noms légendaires comme BMW, Carrefour, Mars, Toyota ou encore Wal-Mart qui emploie 1,3 million de salariés à travers le monde.
Autre constat : Certaines d'entre elles comme Peugeot, fondée au début du 19ème siècle, ou Ford, aujourd'hui dans sa 5ème génération, plongent leurs racines dans un passé parfois très lointain.
Pour les experts, c'est au Japon qu'officient les plus anciennes d'entre elles, comme l'ébéniste Kongo Gumi, créé au 7ème siècle, ou le Hoshi Hotel, dans sa 46ème génération!
Les constats ne s'arrêtent pas là, puisque selon des études présentées lors de la réunion du Réseau des entreprises familiales (FBN), qui s'est tenue à Bruxelles du 14 au 16 septembre 2005, les entreprises familiales présenteraient des taux de rendement de l'actif (ROA) de 20 à 30% supérieur à ceux des sociétés non-familiales.
La peur de l'autre…
Dr Joachim Schwass souligne que «les entreprises familiales sont avantagées car elles pensent en termes de prochaine génération (...) et agissent en fonction de ce qui est le mieux pour leurs enfants», alors que les autres réfléchissent, dans le meilleur des cas, à un horizon de 5 ans.
Par ailleurs, les auteurs considèrent que le chevauchement entre propriétaire et direction est un atout, dans la mesure où, dans les sociétés non familiales, «les propriétaires surveillent les managers, qui n'aiment pas être surveillés», ce qui provoque des conflits internes.
Ils estiment également que les entreprises familiales ont «un meilleur discernement de leurs propres affaires», explique le Dr Schwass, et sont moins dépendantes de consultants extérieurs.
Pour sa part, Luc Bertrand, PDG de l'entreprise familiale belge Ackermans & Van Haaren, «les entreprises familiales pourraient utiliser des consultants mais elles ne veulent pas dévoiler leur expérience aux consultants», parce que c'est un mouvement dans les deux sens, avec un risque que les consultants extérieurs fassent bénéficier des concurrents du savoir-faire ainsi acquis.
Toujours dans le même ordre d'idées, Dr Schwass, voyant que certaines entreprises familiales veulent, aujourd'hui, entrer en Bourse, avertit qu'elles devraient faire très attention, car un tel changement aurait un impact sur la culture de la famille. L'explication est simple : à partir du moment où l'entreprise entre Bourse, la famille doit soudain accepter l'idée que ce n'est plus elle qui commande, mais le marché.
Ceci ne l'empêche pas de percevoir une certaine évolution des entreprises familiales dans la transparence. Puisque, de l'avis des experts, même les plus grandes d'entre elles continuent à jouer dans une parfaite opacité en cachant leurs vrais chiffres.
Absence de plan de succession
Comme on l'a vu, tout n'est pas rose pour les entreprises familiales, qui doivent également faire face à des difficultés de succession, ce qui constituerait la principale cause de leur mortalité. A ce niveau, les auteurs de l'étude constatent que seules 12% survivent à la 3ème génération et 3% à la quatrième.
En Europe, les entreprises familiales dénoncent essentiellement les frais élevés de succession. On apprend que des concessions ont été faites mais il y a encore des zones à problème comme la France et l'Allemagne.
Le président du FBN, Hans Jacob Bonnier, souligne que si ces entreprises tendent à défendre la tradition, elles n'en oublient pourtant pas l'innovation. Et il en donne la preuve : le conglomérat allemand Haniel, en 10 ans, a changé l'origine de ses revenus à 90%, en mettant sur le marché de nouveaux produits.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.