Les participants à la première réunion de la commission arabe chargée de la préparation du «sommet arabe économique, social et de développement» se sont mis d'accord sur la nécessité de bien préparer cette rencontre pour garantir les résultats escomptés. Il convient de noter que le projet du sommet économique a été avancé lors du dernier sommet arabe à Riad et ce conjointement par l'Egypte et le Koweït qui ont justifié la nécessité de la tenue d'un tel sommet par l'état actuel des lieux qui devient de plus en plus critique et menaçant pas uniquement pour la sécurité, la paix et l'indépendance des nations arabes mais touchant aussi les conditions économiques, sociales, culturelles se rapportant à la vie des citoyens arabes et menaçant leurs droits à mener une vie seine et sauve. Selon ce projet la région arabe doit faire face à bon nombre de problèmes qui existent sur ses territoires: la croissance incessante des taux de pauvreté et de chômage, la dégradation des conditions de vie des citoyens arabes en général, les faibles investissements internes, l'immigration des capitaux, la fuite des cerveaux et des compétences arabes à l'étranger, la faiblesse de l'infrastructure dans plusieurs pays arabes (notamment : routes, eau, électricité, moyens de communication) et enfin l'inadaptation des profils proposés aux exigences du marché de l'emploi. Un haut responsable de la ligue arabe a déclaré que certaines priorités seront étudiées à l'occasion du sommet à l'instar de l'investissement, l'amélioration de la production et du commerce (notamment commerce des services), l'amélioration de l'infrastructure surtout dans le domaine du transport terrestre, marin, et aérien, ainsi que dans le domaine des télécommunications, de la santé et de l'enseignement. Le sommet sera également une occasion pour discuter du projet de l'union douanière arabe. La ligue arabe n'a pas manque de signaler l'importance de la mise d'une stratégie commune pour : achever la mise en place d'une grande zone arabe de libre échange et créer une union douanière arabe et un marché arabe commun. D'autres idées ont été proposées pour étude au programme du jour du sommet dont la création d'un conseil arabe d'investissement, la facilitation du déplacement des personnes à l'intérieur des pays arabes, la dynamisation du rôle du secteur privé dans le développement, la création d'un fond ou l'ouverture d'un compte au fonds monétaire arabe qui sera financé par les pays arabe et enfin le financement des projets de raccordement électrique et du transport arabe. G.K.