Sous la houlette de Me Moncef Barouni, qui a présidé à ses destinées pendant dix-huit ans (jusqu'en juin 2007), la Tunisian American Chamber of Commerce (TACC) a été l'une des structures les plus dynamiques du genre, malgré des moyens qui sont demeurés assez limités. Or, la moindre action a un coût, parfois exorbitant. A titre d'exemple, la «Knock Door Mission» annuelle que la TACC organise aux Etats-Unis nécessite le recours aux services d'un cabinet américain spécialisé, qui se fait rémunérer de 50.000 à 70.000 dollars. Et comme la TACC ne tire pas de revenus de l'octroi de visa et ne bénéficie pas de dotations gouvernementales, contrairement à d'autres chambres, il lui faudra chercher ailleurs les moyens supplémentaires dont elle a besoin. A cet effet, la nouvelle équipe dirigeante, présidée par M. Mondher Ben Ayed, compte intensifier l'effort de levée de fonds, notamment par le sponsoring et la programmation d'activités utiles pour les membres de la chambre. Ce sera d'autant plus nécessaire que la nouvelle équipe de la TACC a la grande ambition de réussir un mandat plein. En particulier, elle compte axer son action sur l'aide aux entreprises américaines installées en Tunisie afin qu'elles puissent y faire du business «plus facilement», aux entreprises tunisiennes en vue de leur faciliter le commerce et l'investissement avec et aux Etats-Unis, et, enfin, l'augmentation du flux d'investissements américains en Tunisie.