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Aucun acteur maghrébin dans le palmarès des « 50 personnalités qui font l'Afrique numérique en 2021 » de Jeune Afrique
Publié dans WMC actualités le 06 - 04 - 2021

L'hebdomadaire Jeune Afrique vient de publier le "palmarès", à première vue, étonnant "des 50 personnalités qui incarnent la révolution technologique africaine". Etonnant parce qu'aucune entreprise/institution maghrébine ou basée au Maghreb n'y figure. Cela interpelle à plus d'un titre, surtout lorsqu'on entend tous les tapages faits sur une prétendue « supériorité » technologique de l'Afrique du Nord sur le reste du continent. Et il ne faudrait pas penser que JA fait là une classification "sectaire".
Tout d'abord, l'hebdomadaire souligne que « s'il est une industrie qui a toujours dépassé les attentes en Afrique, c'est sans conteste celle des télécoms. Aujourd'hui, le continent compte plus de 500 millions d'utilisateurs de téléphones mobiles. Presqu'un Africain sur deux ».
Tout commence en 1987, quand le Rwando-Congolais, Miko Rwayitare, crée en République démocratique du Congo le « premier réseau mobile du continent », rappelle l'hebdomadaire africain. « À l'époque, l'entrepreneur ne visait que quelques milliers de "happy few", et ses téléphones, qui ne permettaient même pas d'envoyer un SMS, avaient encore la taille d'une brique ».
Toujours au chapitre de la genèse de ce qui est devenu aujourd'hui "une révolution technologique", JA souligne que «... les opérateurs ont traversé toutes les crises sans trembler. Leurs services étaient trop basiques pour être frappés par l'éclatement de la bulle internet de 2001, puis ils sont devenus trop essentiels pour endurer la crise financière de 2008 ou frémir au moment de l'effondrement des cours du pétrole en 2014. La pandémie de Covid-19 ne les aura pas plus ébranlés, au contraire ».
Aujourd'hui, les télécoms ne sont plus le seul secteur à porter la révolution numérique africaine, écrit JA. « Après le développement des réseaux 2G, puis 3 et 4G, des câbles sous-marins, du paiement mobile, le continent a entamé un nouveau saut technologique, celui de l'économie des plateformes ». Et ce dans plusieurs domaines : e-commerce, services financiers, accès à l'énergie, agriculture, e-santé ou e-éducation.
Du coup, « autour de MTN, Vodacom, Orange et les autres, ce sont donc des milliers de startupers, d'investisseurs, d'incubateurs, d'opérateurs de réseaux en fibre optique ou de datacenters et d'influenceurs, qui ont enrichi l'écosystème », indique l'hebdomadaire africain.
Et le journal d'expliquer comment il procédé, pour la première fois, à son classement des 50 personnalités qui font l'Afrique numérique.
« Une entreprise ambitieuse, qui mêle dans un même palmarès des dirigeants d'opérateurs télécoms aux centaines de millions d'abonnés, des patrons de fonds d'investissements spécialisés dont les plus importants approchent 100 millions d'euros, des entrepreneurs à la recherche de financements, des fondateurs de start-up devenues licornes, mais aussi des représentants des GAFAM, ces sociétés tentaculaires aux moyens presque illimités, et enfin quelques décideurs publics ».
Pour ce faire, Jeune Afrique a dû élaborer plusieurs critères : capacité d'innovation, puissance financière, montant des levées de fonds réalisés, leadership et notoriété... Et le journal de reconnaître que «... ben sûr, ce palmarès ne saurait prétendre à une vérité absolue, mais il présente la vision de JA d'une révolution que nous suivons depuis ses débuts ».
L'hebdomadaire souligne également qu'il aurait été plus facile de «... placer les dix premiers opérateurs télécoms sans lesquels rien ne serait possible, mais nous voulions aussi mettre en évidence l'adoption du e-commerce, l'explosion des fintechs, notamment au Nigeria, plus que jamais dans le viseur de groupes mondiaux tels Visa ou Mastercard... ».
On arrive maintenant à la question clé, à savoir l'absence des acteurs des pays du Maghreb dans ce palmarès.
Voici l'explication (non convaincante bien entendu) de l'hebdomadaire : « Réduire la liste à 50 noms nous a aussi amenés à exclure pour cette édition les grandes institutions financières comme IFC ou CDC, qui jouent pourtant un rôle important, et à constater l'absence des acteurs des pays du Maghreb parmi les projets les plus ambitieux ».


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