Une journée d'information sur «les opportunités de l'exportation et de l'investissement au Canada» a été organisée, le 9 février 2009, par le CEPEX en collaboration avec l'ambassade du Canada en Tunisie. A en croire les experts, le marché canadien constitue une vraie opportunité pour les entreprises tunisiennes, encore néophytes sur ce marché. Il s'agit du deuxième grand pays au monde après la Russie, comptant 33 millions d'habitants. Il est le 9ème plus grand importateur, essentiellement en produits finis. Mohamed Ali Mamlouk, représentant du CEPEX, a indiqué qu'il est le plus ouvert parmi les pays du G7, et même du monde. En fait, le Canada est un pays qui importe la plupart des produits de consommation, à l'instar des industries textiles et de vêtements, des meubles, etc. De son côté, l'ambassadeur du Canada en Tunisie, Bruno Picard, n'a pas manqué l'occasion pour faire l'éloge de son pays, étant «la porte d'entrée pour l'Amérique du Nord. Nous constituons votre partenaire privilégié du fait que nous avons une langue en commun et des traits culturels semblables». Mais si c'est le cas, quelles seraient les entraves qui font que l'échange commercial entre les deux pays n'a pas réussi à décoller ? Pour Fawzi Elloumi, président de la Chambre tuniso-canadienne, il s'agit d'un problème de positionnement stratégique. «Les Canadiens achètent les produits haut de gamme de l'Europe et du marché américain. Les produits compétitifs sont importés de l'Asie. Nous nous sommes contentés à des niches très spécifiques tels que les produits agroalimentaires et l'huile d'olive qui ne nous permettent pas vraiment de développer les échanges», a-t-il expliqué. Comme remèdes, il s'agit surtout de multiplier la participation aux foires et salons et de développer l'implantation commerciale privée. MO