Pour bâtir un nouveau Maghreb arabe économique il faut avant tout analyser les fautes commises concernant les projets mixtes frontaliers (tuniso -algérien) qui n'étaient pas rentables et d'en tirer les leçons. Les projets à créer doivent être des projets bien étudiés (sans faire la politique). C'est aux hommes d'affaires de construire un marché arabe économique qui ne touche pas seulement le Maghreb mais aussi le Machrek. Il y a toute une complémentarité économiques car se suffire du marché maghrébin est une stratégie du court terme qui ne peut donner ses fruits qu'en s'associant avec le marché du Machrek. Se limiter au marché maghrébin sans associer le marché du Machrek est une faute stratégique importante. C'est un vide qu'on le laisse aux autres pays pour le remplir et l'occupé. Pour créer ce grand marché, qui est en fait le salut de l'économie arabe il faut bien intensifier la coopération dans les différents domaines tout en facilitant les accès économiques et l'harmonisation des lois économiques de tout genre. L'union européenne a commencé par les pays de l'ouest puis les pays de l'Est se sont ralliés. C'est le sort des pays arabes. Sans union économique l'avenir n'est pas assuré comme il faut. La Tunisie a plusieurs atouts et peut jouer un grand rôle. Elle a une assise qui lui permet de jouer les premiers rôles. Ceci doit nous inciter à faire de la Tunisie un pôle d'attraction et un certain centre de gravité économique. On doit considérer la construction du marché du Maghreb est une étape qui serait suivie obligatoirement par la deuxième partie du monde arabe. Sans le marché du Machrek qui est riche, surtout en pétrole, l'efficacité du marché maghrébin serait très limitée. Dr.Ing. Nouredine Ben Mansour
Réaction à l'article : Hédi Djilani : "Nous ne sommes pas une force d'opposition, nous sommes une force de propositions" Contact : [email protected]