Il n'y a pas si longtemps, un conseil ministériel avait décidé le principe d'une commercialisation des applications nationales telles que «Insaf» pour l'administration et les finances publiques, «Sinda» pour la douane, etc... Le ministre des Technologies de l'Information de la Communication en a même fait l'écho, lors des derniers débats budgétaires à la Chambre des Députés. Certaines entreprises tunisiennes, introduites sur des marchés porteurs tel que le marché africain, ont saisi des entreprises telles que la STEG, le CIMPF ou le CIMSP, pour des projets concrets, en partenariat, pour l'export. Aucune entreprise n'a jugé important de leur répondre. Causes invoquées, le manque de ressources, le manque de motivation et d'intérêt, l'absence de stratégie et autres grilles tarifaires. L'absence de stratégie a été nettement remarquée par la quasi absence de certaines de ces entreprises publiques à un salon, tel que le SISE 2004. Le ministère des technologies de l'information de communication a, semble-t-il fait le même constat.
A son actif cependant de ne pas être resté les bras croisés. Il aurait en effet été décidé de désigner un établissement public, dont l'identité reste encore à définir, pour prendre en main ces applications, voir leur donner un coup de toilette, et de développer, en partenariat avec le secteur privé, des actions de promotion à l'extérieur.