Dans les milieux financiers, on ne parle que de cela et ce , depuis la visite du Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin. Il s'agit du dossier de la privatisation de la Banque du Sud dont l'appel d'offres de cession de 33,54% du capital détenu par l'Etat tunisien a été déclaré infructueux l'été dernier. Cette participation de l'Etat intéresserait vivement la banque française BNP Paribas qui compte parmi ses filiales internationales, l'UBCI. L'objectif étant, probablement, de fusionner les deux banques et créer ainsi un mini-pôle financier de la BNP en Tunisie. Il ne s'agit pas de la première manifestation d'intérêt (quoique celle-ci n'est qu'informelle) de la BNP-Paribas, puisque la banque parisienne était en lice l'été dernier pour le rachat de ces mêmes actions et ce, avec une banque marocaine, une banque espagnole et une banque italienne. Rappelons que la BS a été créée en 1968 et compte 92 agences. Ses états financiers intermédiaires au 30 juin 2004 affichent un résultat net nul.