Parallèlement à la tenue du colloque international ce jeudi à Beit El Hikma en hommage au penseur tunisien Abdelwahab Meddeb, nous avons jugé utile de reproduire l'un de ses articles que notre site avait mis en ligne le 13 novembre 2014 : «Le besoin (...)
Comment laisser des barbares, coupeurs de têtes, égorgeurs d'anges, d'innocents fiers de leur crime, le mettant en scène, le diffusant universellement, comment les laisser sévir, envahir le monde par leur amour de la mort, leur haine de la vie, leur (...)
Je me dois de clarifier ma position exprimée dans Je vote rendue publique par le site Leaders dimanche 5 octobre 2014, et largement diffusée sur Facebook. Elle a été criblée par des critiques, qui sont loin d'être majoritaires, émanant pour une (...)
Les peuples ne supportent plus les islamistes. C'est ce qui s'est exprimé cet été en Egypte et en Tunisie. Et cette détestation confirme toutes les analyses que nous avons faites en un cycle de cinq livres complétés par nombre d'articles. Or, (...)
Comment repenser le droit au temps de la mondialisation ? Faut-il seulement se soumettre à la dimension commerciale et financière qui anime cette mondialisation ? Dimension qui mécaniquement se répercute sur le droit, lequel, pour ces raisons (...)
Le mercredi 24 avril 2013 a été rendu public le texte de la nouvelle constitution tunisienne proposé par l'Assemblée qui a été élue le 23 octobre 2011 pour sa rédaction. A sa lecture, je comprends pourquoi l'ensemble des experts en droit public qui (...)
Encore une fois les salafistes ont détruit des mausolées soufis. Par de telles destructions ils assassinent notre mémoire. Ces ignorantins veulent nous dépouiller d'une ancienneté qui a traversé les siècles pour demeurer vive dans notre imaginaire. (...)
Il est vrai que la matière d'Ibn Arabi a reçu écho dans le poème mais pas dans la fiction. Aussi cette œuvre ouvre-t-elle un champ du possible qui peut être des plus utiles pour notre époque, surtout pour quelque chose qui se pense, s'imagine et (...)
Au bout de la nuit du mardi 16 octobre, à 3 heures du matin, cinq cagoulés entrent dans le mausolée de la soufiaSayyida Aïcha Manoubia, à la Manouba, près de Tunis ; ils terrorisent les quatre vieilles gardiennes du sanctuaire, aspergent d'essence (...)
Au début de son Epître sur l'Intellect (Risâla fî al-‘Aql), Farâbî réfléchit sur la différence entre l'intelligent et le rusé en politique. Et il soumet les deux catégories à l'exemple de Mo'âwiya, le calife fondateur de la dynastie Omeyyade, après (...)
En Tunisie la situation gagne en tension. Les salafistes s'attaquent au monde des arts et de la culture. Et les autorités gouvernementales islamistes prétendument modérées renvoient dos à dos ceux qui sèment la terreur et les artistes assimilés à (...)
Ce qui arrive aujourd'hui à la Tunisie incombe à la responsabilité de Bourguiba, l'homme qui avait fondé un Etat "instituteur du peuple" (Rousseau), afin de lui donner le degré d'instruction nécessaire pour parvenir à la culture démocratique sans (...)
Ce qui triomphe aujourd'hui en islam, c'est la politique. Or il s'agit de la partie la plus pauvre et la moins adaptée au siècle. D'autant plus que cette visée politique s'appuie sur un dispositif juridique éculé. C'est cette part pauvre qui (...)