Par Riadh Zghal - Que la présence des femmes étudiantes à l'université dépasse celle des hommes, que le chômage des femmes diplômées de l'enseignement supérieur soit le double de celui des hommes, que les femmes soient entrepreneures et présentes (...)
Il y a aujourd'hui des concepts qui remontent irrésistiblement au premier plan des débats, ceux qui portent sur le développement, la concurrence, le partenariat, le social et la solidarité. Ce sont des concepts qui rappellent que le cœur de (...)
Lorsque les différentes sociétés, tout au long des siècles passés, ont mis en place des institutions d'éducation autres que la famille, l'objectif était d'abord religieux avant d'être social et avant de démocratiser l'enseignement. Les (...)
Qu'il s'agisse de pédagogie ou de gestion des ressources humaines, les courants de pensée actuels insistent sur le travail collaboratif en tant que moyen d'apprentissage et de préparation des nouvelles générations à l'économie de la connaissance et (...)
Deux voies s'ouvrent en ce moment au pays : soit qu'il s'appuie sur les acquis si minimes soient-ils afin de générer d'autres acquis, soutenir et consolider son processus de démocratisation, soit qu'il procède à la déconstruction des acquis, ceux (...)
Des intellectuels glosent sur la modernité, la postmodernité et la globalisation. Des médias organisent des joutes entre chroniqueurs et politiciens. Pendant ce temps, la colère gronde face à l'inflation doublée de pénurie de produits de base, le (...)
Il semble que ce processus menace de se rompre sans une stratégie de sauvetage après un mauvais départ.
En effet, dès 2011 et jusqu'à ce jour, le paysage politique actant a été dominé par le juridisme annoncé comme étant la panacée de ce dont (...)
L'orsqu'un homme de pouvoir totalitaire prend le pays pour un laboratoire d'expérimentation d'une idéologie ou se veut innovant d'un modèle de gouvernement, sans considérer les spécificités de la structure de la société et de sa culture, celle qui (...)
Alors que le «peuple» si présent dans les discours de Kaïs Saïed a manifesté sa désaffection progressive vis-à-vis de la démocratie, ce dernier continue dans son forcing : une consultation dite populaire qui n'a attiré que 500.000 personnes, un (...)
Après qu'une majorité de nos concitoyens ont applaudi à l'initiative du 25 juillet 2021, on s'attendait à une nouvelle politique de sortie des crises économique, politique et sociale, sans rupture du processus de transition démocratique. On avait (...)
Par Riadh Zghal - Nombreuses sont les études réalisées par des équipes d'universitaires et d'experts, que ce soit dans le cadre des activités de think tanks ou commandées par des organisations internationales actives dans des projets de (...)
Dans ce livre Mohamed Sassi réunit un ensemble d'articles qui ont meublé un colloque initié par l'Association Tunisienne d'Histoire Economique, organisé en mars 2019. En plus des travaux académiques, on y trouve des témoignages d'acteurs de (...)
Par Riadh Zghal - Sur le chemin de la transition, notre pays ne semble pas couper avec les crises générées par les défaillances des gouvernements successifs. La crise a atteint des proportions particulièrement inquiétantes pour le présent et (...)
Par Riadh Zghal - Lorsqu'on observe le retour des réflexes collectifs du culte de la personnalité dans les manifestations répétitives ces derniers temps, que l'on note la tendance générale dans les posts de nos compatriotes sur les réseaux sociaux, (...)
Il faut admettre que le risque d'échec du processus cahotant de la transition démocratique dans notre pays est on ne peut plus prégnant. Cela paraît de plus en plus clair au fur et à mesure que les maux de la société et ceux de la classe politique _ (...)
Par Riadh Zghal - Combien de Tunisiens ont sauté au toit à l'annonce du gel du parlement ? C'est que ce dernier a été une source de honte pour le citoyen moyen tant l'image des manigances de son président et celle du comportement de certains de ses (...)
Par Riadh Zghal - A force d'assister aux querelles politiciennes, aux manigances de factions avides de pouvoir, à la valse des gouvernements, puis à la violence verbale et physique dans l'enceinte de l'ARP — une institution censée légiférer pour (...)
Par Riadh Zghal - Aujourd'hui que les défaillances de la gouvernance économique du pays obligent le gouvernement à négocier un crédit —encore un— auprès du FMI et autres bailleurs de fonds et que ces bailleurs continuent à exiger des réformes (...)
Par Riadh Zghal - Tous les sondages d'opinion des derniers mois reflètent la désaffection des citoyens à l'égard de ceux qui les gouvernent depuis les trois présidents (n'en déplaise au président de la République qui ne ce cesse de répéter qu'il y (...)
Par Riadh Zghal - Tous les sondages d'opinion des derniers mois reflètent la désaffection des citoyens à l'égard de ceux qui les gouvernent depuis les trois présidents (n'en déplaise au président de la République qui ne ce cesse de répéter qu'il y (...)
Par Riadh Zghal - Certes la révolte de 2011 n'a pas fait couler un fleuve de sang comme cela a été le cas des révoltes désignées improprement et hypocritement par « printemps arabe » mais une hémorragie due à la fuite des compétences. Notre pays est (...)
Par Riadh Zghal - On remarque que nombreux parmi nous hésitent à qualifier les événements de décembre 2010-janvier 2011 de révolution car le terme est polysémique. Révolte ou révolution ? Rejet d'un système dans sa totalité ou bien son maintien sous (...)
Par Riadh Zghal - Ce qui est arrivé entre décembre 2010 et janvier 2011 était une révolte non une révolution. Pour qu'il y ait révolution, il faut des changements profonds dans tous les domaines depuis le culturel jusqu'à l'économique, en passant (...)
Par Riadh Zghal - La question se pose alors : le dialogue entre les composantes de la classe politique est-il encore possible ? Ou plutôt est-il nécessaire et que faut-il en attendre ? Et si le pays avait surtout besoin d'un sursaut pour l'action (...)
Par Riadh Zghal - Oui, si on s'appuie sur les principes fondamentaux de la démocratie qui ne se réduisent pas à des scrutins et des sondages d'opinion. La démocratie ne se résume pas à «vox populi vox dei» ni au slogan creux de «le peuple veut» (...)