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Abir et Seïf, allez vous entretuer ailleurs, nous avons un pays à sauver !
Publié dans Business News le 04 - 10 - 2020

La première réunion de cette nouvelle session parlementaire a commencé comme a fini sa précédente : dans la tension et le chaos. Les responsables de ce tableau indigne de notre pays sont les deux mêmes furoncles qui dénaturent le paysage parlementaire dans le pays depuis que des Tunisiens, lassés des politiciens menteurs et corrompus, ont été séduits par les discours populistes du Parti destourien libre et de la coalition Al Karama. En votant pour l'une ou l'autre de ces deux formations lors des dernières élections législatives, ces Tunisiens ont libéré deux monstres de leurs écrins. Depuis, Abir Moussi et Seïf Eddine Makhlouf, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, continuent d'envenimer le paysage politique tunisien.
La première réunion du bureau de l'ARP en présence des présidents des blocs parlementaires tenue le vendredi 2 octobre était censée revoir les modalités de la gestion de la plénière qui devait se tenir le jour même dans le cadre d'un débat avec le gouvernement et consigner la répartition définitive des blocs parlementaires après le « mercato » estival. C'était sans compter la présence de la présidente du PDL qui s'est chamaillée avec tous les députés présents à la réunion, entravant le bon déroulement de la réunion. Dans une vidéo partagée, Abir Moussi accuse les membres du bureau de l'ARP et les présidents des blocs parlementaires présents de violer la loi et le règlement. Elle a aussi accusé les autres de vouloir voler la place du PDL dans le classement des blocs parlementaires. « Avec la démission de Souhaib Wadhen, le PDL dépasse le bloc de la réforme nationale, en terme de poids, mais ils veulent contourner la loi et mettre en place des clauses qui n'existent pas. Quand j'ai contesté leur manège, ils m'ont agressée », dit-elle. Vérification faite, le bloc de la réforme compte 17 membres alors que celui du PDL compte 16 députés. Même avec la démission de Wadhen, le PDL ne pourra jamais dépasser le bloc de la réforme contrairement à ce qu'a affirmé Abir Moussi. Aux meilleurs des cas, le PDL sera à égalité avec le bloc de la réforme et aussi avec le bloc national avec 16 députés pour chaque bloc. Bien entendu, cela n'aura aussi aucune incidence sur la répartition des tâches au sein du bureau de l'ARP. En vérité l'objectif de la querelle provoquée par la présidente du PDL est donc de continuer dans sa stratégie de la tension et du blocage, une stratégie qui lui a été bénéfique au vu des derniers sondages.
Mais aussi condamnable que soit le comportement de Abir Moussi, il n'autorise absolument pas à Seïf Makhlouf de l'agresser.
Ce dernier, par son discours ordurier, son agressivité démesurée, sa haine et son acharnement, a dépassé toutes les limites et outrepassé toutes les règles du débat et même de la confrontation politique. Depuis longtemps déjà, on savait que Seïf Makhlouf avait les manières des petits malfrats de quartier. On savait aussi que sa présence dans le paysage politique est un accident malencontreux tant sa place est ailleurs. Ses réactions contre la présidente du PDL ne font que rajouter une couche à sa laideur et son ignominie.
Ce qui est surprenant, c'est que cette agression s'est faite en présence d'une douzaine d'autres députés qui n'ont pas pris la peine de réagir considérant que ce n'était qu'une querelle de plus entre Abir Moussi et Seïf Makhlouf.
En fait, ils commettent l'erreur de banaliser, d'accepter la violence verbale et la dégradation du discours politique. En laissant faire, ils assument la responsabilité de voir la violence se propager sous l'hémicycle. Pas seulement la violence verbale. Car nous ne tarderons pas à voir les députés en venir aux mains avec des députés comme ceux du bloc Al Karama et certains députés des autres blocs parlementaires.
Ceci sans oublier que Seïf Makhlouf en agressant de la sorte Abir Moussi a commis un crime caractérisé, puni par la loi, celle de la lutte contre les violences contre les femmes. Les vidéos publiées et les statuts de Makhlouf lui-même l'attestent. Il reste à attendre que la justice se décarcasse et intervienne pour mettre fin à cette mascarade.


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