À l'occasion de la rentrée scolaire et universitaire, le Président de la République, Kaïs Saïed a présidé une réunion l'après-midi du 15 septembre. Y ont participé Khaled Nouri, ministre de l'Intérieur, et Rachid Amri, ministre des Transports, ainsi que les membres du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement : Noureddine Nouri, ministre de l'Education, Sadok Mourali, ministre de la Jeunesse et des Sports, Riadh Chaoued, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses, Asma Jabri, ministre de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes âgées et Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles. Au début de cette réunion, le Président a précisé que, en attendant le lancement des travaux du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement dans les plus brefs délais, il est impératif de soutenir pleinement la jeunesse et le corps enseignant. Cette démarche repose sur la conviction profonde que la réforme doit être globale, en rompant avec les réformes apparentes qui, en réalité, ont conduit à l'inverse de ce qui était attendu. Le Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement a été créé par la Constitution pour que l'éducation et l'enseignement ne soient pas soumis aux calculs politiques internes ou aux dictats étrangers. Cette situation a fait des victimes pour lesquelles il est du devoir national de trouver des solutions, afin qu'elles puissent sortir de leur situation difficile et contribuer efficacement au processus de construction nationale, ce dont elles sont capables. Le président a insisté sur le fait que l'éducation est un droit pour tous, au même titre que l'eau et l'air, et que l'éducation et la culture sont des domaines de souveraineté. Ce sont elles qui formeront les nouvelles générations, qui prendront le relais et protégeront la société de toutes sortes de déviances. Le chef de l'Etat a souligné la nécessité d'offrir des conditions adéquates et équitables dans tout le pays, un principe obligatoire en vertu de la Constitution jusqu'à l'âge de seize ans. Cependant, la dégradation des infrastructures et des moyens de transport a conduit à une hausse de l'analphabétisme, alors que personne n'aurait dû le rester. Le Président de la République a également insisté sur la nécessité de traiter immédiatement de nombreuses situations qui se sont accumulées au fil des décennies et sur l'intervention de toutes les parties concernées pour surmonter tous les obstacles rencontrés par les élèves, les étudiants et l'ensemble de la famille éducative. Le Président a aussi donné des instructions pour redoubler d'efforts afin de faciliter le transport des élèves et de mettre en place des patrouilles de sécurité autour des écoles et des instituts. L'objectif est de les protéger contre toutes les formes de déviance. En conclusion, le Président de la République a réaffirmé que lorsque les Tunisiennes et les Tunisiens ont eu les conditions adéquates, ils n'ont pas seulement excellé en Tunisie, mais dans le monde entier. La Tunisie est un phare de créativité et de lumière, a-t-il affirmé.