Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a publié, samedi 21 août 2021, un communiqué au sujet de ce qu'il a qualifié de campagne de dénigrement visant les magistrats. Dénonçant cette campagne dont l'objectif est, à son sens, de perturber le fonctionnement du pouvoir judiciaire, le CSM a assuré que les magistrats et juges étaient, comme tout autre citoyen, susceptible de faire l'objet de sanctions et de procédures disciplinaires. Il a rappelé, dans ce sens, qu'il était la seule partie compétente autorisée à examiner les accusations qui touchent certains juges et à prendre les mesures et décisions adéquates quand cela est nécessaire. Le CSM a signalé que le pouvoir judiciaire était indépendant et que nul n'était autorisé à interférer conformément aux dispositions des lois en vigueur et de la Constitution.