Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher, a indiqué, dans une déclaration accordée ce mercredi 20 octobre 2021, à la Tap, que son organisme s'inscrit dans la lutte contre la corruption dans tous les domaines, soulignant que dans le domaine de la justice, cette lutte doit s'inscrire dans un cadre institutionnel sous les garanties de la loi.
Il a ajouté à cet égard que juger le CSM et le rôle qu'il joue dans la lutte contre la corruption et l'épuration de la justice nécessite au préalable de lui confier les dossiers pour exercer ce rôle, car le conseil prend en charge ces dossiers sur la base des rapports reçus de l'inspection générale du ministère de la Justice.
Youssef Bouzakher a enfin estimé que « l'épuration » du pouvoir judiciaire sur la base de listes et par l'intermédiaire du pouvoir exécutif est une « mauvaise voie qui est contraire aux normes internationales et peut avoir des effets contraires aux effets escomptés », notant que cela a été tenté en 2012 et n'a pas donné de bons résultats.