Revenant sur l'actualité politique dans le pays et les dernières décisions du président de la République, le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui, a avancé, lundi 20 décembre 2021, que la libération de la justice était la mère de toutes les batailles. Intervenant sur les ondes de Shems FM, il s'est prononcé en faveur de la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) rappelant que deux grands magistrats tunisiens – Taieb Rached et Béchir Akremi, en l'occurrence – ont été suspendu pour suspicions de corruption.
Il a laissé entendre que la non-résolution de plusieurs affaires – les assassinats politiques et l'envoi de djihadistes sur le front dans les zones de conflit, entre autres – était une preuve de la sujétion de la justice réitérant les accusations contre le parti islamiste Ennahdha qui, à son sens, fait main basse sur la justice dans le cadre de son projet visant à saper l'Etat.
Zouhair Maghzaoui a rappelé, dans ce contexte, que son parti avait relevé la nécessité de réformer la justice bien avant que le président de la République ne se saisisse du dossier. Kaïs Saïed a, rappelons-le, mis le Conseil supérieur de la magistrature, en particulier, dans sa ligne de mire. La réforme du CSM a été l'un des sujets majeurs que le chef de l'Etat a abordé avec sa cheffe du gouvernement et ses ministres pour ainsi garantir une justice indépendante et non infiltrée par la politique selon sa vision.