Le député du mouvement Echaâb, Haykel Mekki, a estimé que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait joué un rôle négatif dans les enquêtes sur les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Invité le 7 février 2022 par Sameh Meftah sur les ondes de la radio Jawhara FM, Haykel Mekki a considéré que le CSM avait accepté de se soumettre au mouvement Ennahdha. Il a affirmé que l'élection des membres du CSM avait été influencée par les consensus politiques de l'époque. « La décision de dissolution du conseil est tardive mais juste ! Elle s'inscrit dans le cadre de la guerre de libération de la Tunisie ! La dissolution du CSM ne signifie pas un contrôle du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire… La majorité des magistrats sont favorables à cette décision et l'Association des magistrats tunisiens est sous le contrôle du mouvement Ennahdha ! L'indépendance de la justice ne résulte pas de l'indépendance d'une instance, mais d'une magistrature indépendante », a-t-il ajouté. Haykel Mekki a assuré que le président cherchait à réaliser une réelle indépendance de la justice et non-pas à se l'approprier.