Le deuxième vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarek Fetiti, a considéré qu'il n'a fait qu'assurer son rôle au sein du parlement à l'occasion de la plénière ayant eu lieu à la date du 30 mars 2022, malgré le gel de l'activité parlementaire par le président de la République, Kaïs Saïed. Intervenant le 31 mars 2022 durant l'émission « Midi Show » animée par Elyes Gharbi, Tarek Fetiti a expliqué que plusieurs scénarios permettant de dissoudre l'ARP ont été abordés. « Nous avions adhéré à la proposition de démissions de plus de 70 députés. Puis, nous avions soutenu la proposition au sujet du retrait de confiance au gouvernement, chose permettant de dissoudre le gouvernement conformément à la Constitution. Nous avions, également, proposé d'accorder un vote de confiance au gouvernement et de tenir une plénière pour voter la suspension de l'activité parlementaire. Le chef de l'Etat a refusé toutes ces propositions ! », a-t-il ajouté. Il a affirmé qu'il avait présidé la plénière et accepté d'y participer afin de pousser vers le dialogue ou vers la dissolution du parlement. Il a souligné l'importance de barrer la route au projet de la gouvernance par les bases. « Je n'ai fait qu'honorer mes obligations en tant que député et élu du peuple. Je veux avoir la conscience tranquille. Il n'a pas le droit de geler le parlement… J'ai présidé la plénière, car plusieurs députés y compris moi-même avaient refusé d'assister à une plénière présidée par Rached Ghannouchi », a-t-il poursuivi.