Le contre-amiral, Mezri Latif, a indiqué que des plongeurs tunisiens et italiens avaient inspecté l'épave du bateau, équato-guinéen, Xelo ayant fait naufrage au golfe de Gabès le 16 avril 2022. Dans une conférence de presse tenue le 22 avril 2022 par le ministère de la Défense, Mezri Latif a rappelé que les plongeurs ont découvert qu'il n'y avait pas de gasoil dans les conteneurs du navire. « Il n'y avait que de l'eau de mer à l'intérieur du navire… Les vannes et les pompes du navire étaient rongées par la rouille. Nous avons déduit que le navire ne transportait plus d'hydrocarbures depuis une certaine période », a-t-il insisté. Le contre-amiral a, également, révélé que la passerelle avait été vandalisée. Il a expliqué que plusieurs appareils de navigation avaient été arrachés. Le GPS a été détruit à coups de marteau. La même source a indiqué que les autorités tunisiennes allaient procéder à l'extraction de l'épave et à l'étude des raisons du naufrage. « Le navire ne représente plus un danger écologique pour le golfe de Gabès. L'enquête va se poursuivre. L'armée de mer supervisera l'opération d'extraction de l'épave… Il n'y pas de fuites de gasoil… Il y a quelques 25 tonnes de gasoil qui se trouvaient dans le réservoir du navire », a-t-il ajouté. Mezri Latif a rappelé que le capitaine du navire avait affirmé que le navire transportait 750 tonnes de gasoil. Il a expliqué que l'armée avait découvert par la suite l'absence de la cargaison. Il a affirmé que le gasoil observé sur les côtes de Ghannouch du gouvernorat de Gabès résultait des 25 tonnes fuitées du réservoir du moteur du navire. Le contre-amiral a affirmé qu'il n'y avait pas de risque pour les pêcheurs et que l'armée avait posé un signal lumineux indiquant la localisation du navire. Un périmètre de cinquante mètres sera sécurisé et interdit d'accès aux navires. Il a remercié les citoyens et les organisations de la société civile pour leur engagement et les efforts fournis durant cette crise.