La présidente du PDL Abir Moussi a été présente, mercredi 8 juin 2022, avec Elyes Gharbi sur les ondes de Mosaïque Fm pour s'exprimer à propos de la position de parti par rapport au processus de dialogue et du référendum et des derniers développements sur la scène nationale. Après un échange assez tendu avec le journaliste Elyes Gharbi, Abir Moussi a rappelé toutes les procédures judiciaires et les poursuites qu'elle avait engagées pour annuler le processus politique en marche actuellement, tenant compte des multiples infractions constatées et les violations de la loi. Abir Moussi assure avoir intenté un recours contre le décret relatif à la convocation des électeurs, expliquant que le président de la République, n'est pas habilité par la loi, à élaborer une nouvelle constitution. Elle ajoute que le même décret enfreint, également, le Code électoral, toujours en vigueur : « D'ailleurs, en même temps que le décret révoquant les magistrats, Kaïs Saïed a promulgué un décret passé inaperçu, amendant le Code électoral ».
La présidente du PDL poursuit, affirmant que son parti a été exclu du processus politique malgré son poids sur la scène politique nationale. Elle souligne, par ailleurs, que tout le processus est falsifié dès le départ, à commencer par la consultation électronique, précisant que son parti poursuivra en justice l'Isie et Sadok Belaïd. « Aujourd'hui, nous n'avons pas déterminé notre position par rapport au référendum, et cette décision nous la prendrons dans le cadre des structures du parti. Cependant, aujourd'hui nous n'en sommes pas encore là et nous sommes encore en phase de lutte contre cette démarche », affirme-t-elle.
D'autre part, Abir Moussi assure que si le référendum se déroulait le 25 juillet 2022 et qu'il était approuvé, Kaïs Saïed devrait se retirer de la présidence de la République, puisqu'il ne serait plus existant en tant que président de la République, investit sur la base de l'ancienne constitution.