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Abdelkefi : à Saïed de s'inscrire sur la liste des participants à la campagne référendaire
Publié dans Business News le 12 - 07 - 2022

Le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a affirmé qu'en cas de victoire du "non" à l'occasion du référendum du 25 juillet 2022, rien n'obligeait le président de la République, Kaïs Saïed à céder sa place au président de l'Assemblée des représentants du peuple et du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Il a rappelé que le chef de l'Etat avait dissous le parlement tunisien. Il a affirmé que Brahim Bouderbala, président de l'Ordre national des avocats tunisiens, cherchait par ce genre de déclaration à faire peur aux Tunisiens.
Fadhel Abdelkefi a, aussi, rappelé que le chef de l'Etat considérait, selon une déclaration de 2017, que le référendum était un instrument de dictature. Le chef de l'Etat avait, également, exprimé son souhait de voir un peuple arabe dire "non" à l'occasion d'un référendum. « Nous espérons pouvoir réaliser ce souhait ! », a ajouté Fadhel Abdelkefi. Il a déploré l'exploitation de l'administration tunisienne et des ressources de l'Etat au profit de la campagne référendaire et plus précisément pour pousser vers le "oui". Il a critiqué l'attitude hostile de certains gouverneurs à l'encontre des opposants au projet de la nouvelle Constitution. Il a évoqué l'absence de réaction du gouverneur de Sidi Bouzid lors de l'agression des militants de Afek Tounes à l'occasion d'une réunion autorisée par l'Isie et les autorités locales.
Le président de Afek Tounes a, aussi, critiqué l'attitude du chef de l'Etat par rapport au référendum. Il a assuré que ce dernier n'était pas inscrit comme participant à la campagne référendaire. Il a estimé qu'il devait s'inscrire, lui aussi, auprès de l'Isie avant de publier une lettre incitant les électeurs à voter en faveur du projet. « Le président, ses ministres, ses gouverneurs, son administration et ses diplomates représentent le clan du "oui"... je tiens le président de la République, la cheffe du gouvernement et le ministre de l'Intérieur pour responsables de l'intégrité physique des militants de Afek Tounes », a-t-il ajouté.
Fadhel Abdelkefi a affirmé que le projet de la nouvelle constitution était un bon en arrière. Il a rappelé que son parti avait multiplié les appels au dialogue. Il a affirmé que le problème résidait en la situation socio-économique et non-pas en la constitution de 2014. Ainsi, il a considéré qu'un accord avec le Fonds monétaire international n'allait pas résoudre les problèmes auxquels faisait face la Tunisie. Il a rappelé que le président de la République avait créé une commission sans lui attribuer de prérogatives. Il a ensuite insisté sur le mystère entourant l'identité de la personne ayant rédigé le brouillon présenté par la commission au président de la République.


De son côté, le porte-parole d'Afek Tounes, Anas Soltani, a insisté sur l'importance des médias et de leur rôle durant la campagne référendaire au sujet des infractions électorales. Il a rappelé qu'Afek Tounes avait été interdit de tenir une réunion à Regueb malgré l'obtention des autorisations nécessaires auprès de l'Isie et des forces de l'ordre. Il a déploré l'absence de réactions de la part de celle-ci. Il a, aussi, évoqué la déclaration du ministre de la Jeunesse et du Sport, Kamel Deguiche, en faveur du référendum en plus de la mise à disposition de la campagne référendaire des maisons de jeunes. Il a considéré que ceci portait atteinte au principe de neutralité de l'administration. Anas Soltani a, par la suite, présenté un ensemble de photos montrant les dépassements et de violation de la loi électorale.
Anas Soltani est, aussi, revenu sur l'usage du drapeau tunisien dans les affiches et les banderoles. Il a évoqué l'usage d'écran et de panneaux publicitaires reprenant une partie du discours du président de la République, utilisant le drapeau de la Tunisie et appelant à voter "oui". Il a noté l'usage de la même identité graphique. Ceci démontre l'existence d'un lien entre les panneaux et s'est interrogé sur les ressources mobilisées pour exploiter ces supports de communications.
Concernant les espaces dédiés aux affiches des participants à la campagne, Anas Soltani a révélé que plusieurs municipalités n'avaient pas encore créé ces espaces. Il a, également, montré une photo d'un mur peint en rouge avec l'inscription en blanc "oui au référendum". Il a rappelé que ceci était interdit par la loi électorale et était considéré comme de la publicité politique.


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