Le mouvement Ennahdha a rendu public un communiqué, mardi 20 septembre 2022, à la suite de la décision de placer le vice-président du mouvement et ancien chef du gouvernement Ali Laârayedh en garde à vue. Ennahdha rappelle sa position constante rejetant l'expédition des jeunes vers les foyers de tension, soulignant que Ali Laârayedh a été le premier à avoir mis en garde contre de le danger de l'organisation d'Ansar Chariâa avant de la classer en tant qu'organisation terroriste. Le mouvement ajoute qu'aujourd'hui on veut se venger d'Ali Laârayedh. Ennahdha assure que le dossier des accusations est vide et ne comporte aucune preuve pouvant condamner les dirigeants du mouvement, mettant en garde le pouvoir putschiste contre les répercussions de telles pratiques.
Le mouvement islamiste attire l'attention sur les tentatives visant à affaiblir la justice afin de faciliter la fabrication des dossiers contre les opposants politiques.