L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a haussé le temps en ce vendredi 30 décembre 2022. La grève générale n'est pas encore confirmée mais elle n'est pas non plus exclue, selon le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Sami Tahri. Dans une intervention téléphonique sur Mosaïque FM, dans l'émission MidiShow, il a rappelé que de l'accord conclu en septembre entre la Centrale syndicale et le gouvernement, seules les augmentations avaient été appliquées. Il a noté, dans ce sens, que ces augmentations salariales seraient absorbées par la hausse du taux d'inflation, l'augmentation des prix et de la TVA mentionnées dans la Loi de finances 2023. Notant que l'UGTT ne restera pas les bras croisés face à la loi de Finances 2023, il a fait savoir qu'une mobilisation était prévue sans confirmer si cette mobilisation se transformerait en une grève générale. Il a précisé que la Centrale organiserait une forme de référendum pour consulter les différentes structures syndicales sur la situation du pays soulignant que la mobilisation envisagée par l'UGTT pourrait prendre plusieurs formes. Plus tôt cette semaine, l'Union générale tunisienne du travail s'est réunie avec l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme en vue de mettre en œuvre une nouvelle initiative en guise de solution à la crise actuelle. Alors, Samir Cheffi a affirmé que la Centrale syndicale frapperait à toutes les portes pour sortir le pays de l'ornière. Le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi, a lui souligné que la Centrale syndicale ne se tairait pas et présenterait ce qu'elle discutera avec les organisations nationales partenaires à l'opinion publique.