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Etude ITCEQ : La corruption reste la contrainte majeure au développement économique
Publié dans Business News le 04 - 07 - 2023

Le fléau de la corruption ne cesse de proliférer et de gangrener l'économie malgré tous les slogans brandis. Une récente étude indique qu'il est considéré comme la contrainte majeure pointée par les chefs d'entreprises, en particulier les PME.

En effet, la 22e enquête sur le climat des affaires et la compétitivité des entreprises réalisée par l'Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) montre que la perception des chefs d'entreprise sur l'environnement des affaires devient de plus en plus morose. Le baromètre du climat des affaires s'est encore creusé en 2022 avec une baisse de 3,4 points par rapport à 2020. Pour la deuxième fois successive depuis son initiation, il s'est situé en dessous de 50/100, avec un score de 45,2/100, attestant d'une perception plus morose de l'écosystème et de l'environnement des affaires en général.
Notons dans ce cadre que l'appréciation du climat des affaires est basée sur la perception que se font les chefs d'entreprise sur les douze domaines suivants : l'infrastructure, les ressources humaines, le cadre macro-économique et juridique, les procédures administratives, le système judiciaire, le financement bancaire, la fiscalité et charges sociales, les pratiques dans le marché, le climat politique, la corruption, la situation sécuritaire et le climat social. Pour tenir compte de toutes les perceptions portées sur les différents domaines de l'environnement des affaires, qu'elles soient positives ou négatives, un indicateur synthétique de perception du climat des affaires (IPCA) est élaboré par l'ITCEQ. Cet indicateur varie de zéro à cent et plus il se rapproche de cent, plus le climat des affaires est jugé favorable. Le suivi de l'évolution de l'IPCA dans le temps permet de voir s'il y a ou non une amélioration de la perception portée sur l'environnement des affaires.
Sur les douze volets du climat des affaires couverts par l'enquête, dix domaines ont accusé une baisse de leur indicateur partiel par rapport à 2020. Les plus fortes baisses sont relevées au niveau du système judiciaire (10,9 points), du financement bancaire (6,4 points), des ressources humaines (6,2 points) et des pratiques dans le marché (4,9 points).
Avec des indicateurs de perception bien en deçà de la moyenne, la corruption (31,4/100), suivie par le climat politique (31,8/100), le financement bancaire (32,2/100) et le climat social (32,8/100) se positionnent comme les principaux obstacles pour le développement des affaires en 2022. Il s'agit des quatre principales contraintes du climat des affaires recensées depuis 2018.

En 2022, "la fiscalité et charges sociales", "le système judiciaire" et "les procédures administratives" rejoignent le groupe des domaines les moins bien perçus pour atteindre le nombre neuf, soit les 3/4 des domaines couverts par l'enquête.
Le pilier ayant trait à "la situation sécuritaire" a connu une amélioration substantielle de la perception que lui portent les chefs d'entreprise. En effet, la situation sécuritaire est passée de la 3e contrainte en 2015 à la 10e en 2022. Ceci traduit la reconnaissance de l'effort déployé par le dispositif sécuritaire pour rétablir la sécurité dans le pays.
Deux domaines se distinguent toujours comme étant des points forts du climat des affaires et ont maintenu leur classement comme étant les mieux perçus. Il s'agit de "l'infrastructure" et des "ressources humaines" même s'ils cachent certaines insuffisances.

S'agissant de la corruption, ce phénomène est de plus en plus mal perçu, notamment dans le secteur public. L'indicateur partiel de perception relatif à la corruption a continué sa tendance baissière. Les résultats de cette enquête montrent que les chefs d'entreprise portent une perception de plus en plus négative quant à la corruption dans le secteur institutionnel, avec 70% la considérant comme contrainte majeure. L'analyse selon la taille de l'entreprise montre que la corruption pèse beaucoup plus sur les petites entreprises (72%) que sur celles de moyenne et de grande taille (61 et 63% respectivement).
Les enquêtes 2020 et 2015 menées par l'ITCEQ pointent nombre de raisons pouvant être à l'origine de la corruption en Tunisie. Certaines incombent à l'entreprise, elle-même, qui cherche à éviter l'application de la réglementation ou à diminuer les frais à payer, et d'autres, (plus évoquées), relèvent plus du fonctionnement de l'administration publique et qui s'expliquent, essentiellement, par la complexité et la lourdeur des procédures.
Notons que les résultats de l'enquête de 2020 ont montré que la digitalisation des services administratifs serait le principal moyen à adopter pour lutter contre la corruption. Mais encore faut-il que les opérateurs y adhèrent.

Cette enquête sur le climat des affaires et la compétitivité des entreprises s'est déroulée durant la période s'étalant entre le 17 juin et le 22 juillet 2022. Elle a couvert un échantillon de 1.041 entreprises privées, structurées (employant six employés ou plus), opérant dans l'industrie et dans les services et réparties sur tout le territoire tunisien. La collecte des données s'est effectuée par la méthode de l'entretien téléphonique assisté par ordinateur (CATI) et l'exploitation des réponses s'est faite par l'utilisation de la technique de redressement qui permet de généraliser les résultats à tout le tissu productif ciblé (soit plus de 170.00 entreprises) et ne pas se limiter à l'échantillon seulement.


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