Le membre de la Fédération générale de l'enseignement de base, Monji Maalaoui a indiqué que la structure syndicale attendait l'entame de négociations sérieuses avec le ministère de l'Education. Il a, aussi, expliqué que les enseignants n'ont toujours pas perçu leurs salaires du mois de juillet. La fédération a adressé au ministère un courrier portant sur ces deux questions. S'exprimant le 7 août 2023 au micro de « Expresso » d'Oussema Hakiri sur Express Fm, Monji Maalaoui a considéré que rien ne justifiait le gel des salaires. Les enseignants avaient levé, à la date du 23 juillet, le blocage des notes décidé depuis le début de l'année scolaire 2022-2023. Après des mois de refus, ils ont, finalement, communiqué les notes des élèves aux administrations des écoles. Durant le blocage des notes, des directeurs d'école ont été limogés par le ministère de l'Education. Le courrier de la Fédération générale de l'enseignement de base a appelé les autorités nationales à réaffecter ces derniers. Monji Maalaoui a rappelé que la rentrée scolaire relative à l'année 2023-2024 aura lieu prochainement et que la présence des directeurs est essentielle pour garantir la réussite de celle-ci. « Le ministère de l'Education est toujours dans le coma. Le département ne croit pas en une approche participative… Nous sommes prêts à dialoguer… Notre relation avec le ministère de l'Education ne peut prendre fin… Il devrait initier un dialogue… Nous n'avons pas de conflit personnel avec le ministère… Nous continuerons à défendre les intérêts et les revendications de nos affiliés », a-t-il ajouté. Monji Maalaoui a estimé que l'absence de dialogue obligera la Fédération générale de l'enseignement de base à évaluer la situation. Ceci pourrait conduire à une série de protestations.