Les autorités françaises ont procédé à des perquisitions dans le ministère de la Culture, les domiciles privés et le bureau de l'adjointe de la 7e circonscription de Paris, dans le cadre d'une enquête pour corruption visant la ministre Rachida Dati. Accusations détaillées Selon le parquet financier, l'enquête ouverte en octobre porte sur des faits présumés de corruption active et passive, abus de pouvoir, détournement de fonds publics et blanchiment d'argent liés à son mandat au Parlement européen. Focus sur GDF Suez Les perquisitions visent à déterminer si Dati a reçu des paiements de l'ex-entreprise énergétique GDF Suez en 2010 et 2011. Dati a nié ces allégations et n'a fait aucun commentaire officiel, de même que son avocat. Affaires connexes En juillet, Dati et l'ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn ont été renvoyés devant la justice pour corruption et abus de pouvoir liés à des honoraires de conseil. Ghosn, qui a fui au Liban en 2019, conteste toutes les accusations. Impact politique Ces enquêtes surviennent alors que Dati, candidate notable à la mairie de Paris pour 2026, voit sa carrière politique étroitement surveillée, augmentant l'attention médiatique et politique sur ces dossiers. Position de Dati La ministre a maintenu son déni concernant toute infraction liée à ses honoraires pendant son mandat au Parlement européen, tandis que les investigations continuent pour établir d'éventuelles responsabilités.