Le président de la République s'est réuni, lundi 18 septembre 2023, avec le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, le ministre de l'Intérieur, Kamel Feki et la ministre de la Justice Leila Jaffel, indique une vidéo publiée par Carthage ce soir. « Nous sommes réunis aujourd'hui pour aborder un sujet occulté par les médias supposés être nationaux. Ces médias parlent chaque jour de crises, qui peuvent être réelles comme elles peuvent être le fruit de l'imagination, pour envenimer davantage la situation dans le pays. Le Journal de 20h diffusé hier sur la chaîne nationale, a commencé par évoquer la hausse des prix de la rentrée scolaire. Ils ont parlé par la suite des jardins d'enfants, puis de quelques bulletins internationaux, pour finir avec la météo. Comme si les opérations effectuées par les forces sécuritaires et militaires n'avaient pas eu lieu en Tunisie, alors que leurs actions sont sans précédents. Plusieurs réseaux criminels de traite des êtres humains et de trafic d'organes ont été démantelés. Nous orientons les unités et les directions régionales pour accomplir leur mission, mais cela n'a aucune trace sur notre chaîne nationale », a-t-il dit. Et d'ajouter : « Malheureusement, ce système continue de fonctionner comme il avait pris l'habitude de le faire depuis des décennies. Soit ils flattent, soit ils couvrent des manifestations n'impliquant que quelques dizaines de personnes tout au plus. S'ils veulent axer sur la réalité, ils doivent se concentrer sur toutes les réalités. Ça ne doit pas être sélectif, il y a un travail qui va être effectué prochainement pour les deux chaînes nationales. Il n'y a pas de ligne éditoriale ! Nous voulons libérer la patrie. Ils doivent s'impliquer dans cette libération et ils n'ont pas à s'impliquer avec ceux qui veulent vendre le pays. Toutes les images qui vont suivre ont été absentes de leurs écrans ». Le chef de l'Etat poursuit son discours en indiquant : « Que tout le monde sache, que nos forces sécuritaires et militaires travaillent sur le terrain et n'attendent pas les couvertures des médias étrangers qui nous ramèneront des fausses informations, comme s'ils avaient pris la place de l'Etat tunisien. Comme cette enquête publiée par une chaîne de télévision. Nos forces sont sur le terrain et ceux qui veulent nous apprendre quelques informations n'ont qu'à se mêler de leurs informations et de leurs situations. Qu'ils fassent preuve d'objectivité et nous donnent la réalité de leurs situations au lieu de lancer les accusations et de remplacer le ministère public. Qu'ils arrêtent leur ingérence ».