L'ancien membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama a annoncé, mercredi 20 septembre 2023, que de le Tribunal de première instance de Tunis avait décidé de reporter son affaire au 16 novembre 2023, tout en le laissant en liberté. Sami Ben Slama a précisé qu'il avait appris lors de sa comparution qu'il était classé en tant que « fugitif » alors qu'il s'était présenté en comparution immédiate devant le ministère public à deux reprises. « Cela serait lié au fait que je n'ai pas reçu la convocation de la police judiciaire. Il est possible que je sois recherché actuellement ». Il a ajouté qu'il s'était attaché à son immunité en tant que membre de l'Isie. « Il faut qu'un décret présidentiel indique ma révocation conformément à la loi. Ce décret doit être nominatif et explicite. Tout responsable ne peut être révoqué de manière implicite. De plus, aucune décision n'est parue dans le Jort indiquant la levée de mon immunité». Rappelons que l'ancien membre de l'Isie, Sami Ben Slama, a indiqué, mercredi 21 décembre 2022, qu'il avait été auditionné de nouveau en tant qu'accusé par la brigade criminelle d'El Gorjani dans deux nouvelles affaires conformément aux dispositions du décret 54. Sami Ben Slama a affirmé que le président de l'instance, Farouk Bouasker, a intenté les deux procès à son encontre à la suite de ses publications sur Facebook, soulignant que « les plaintes de Bouasker étaient accompagnées par près de deux registres concernant mes publications Facebook ».