La Tunisie a régi, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, à l'échec du projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU présenté par l'Algérie appelant à un « cessez-le-feu immédiat devant être respecté par toutes les parties » dans la bande de Gaza. La Tunisie dit tenir un certain nombre de puissances mondiales pour responsables de la poursuite de l'agression brutale et barbare contre le peuple palestinien et de la guerre d'extermination que l'entité israélienne mène depuis plus de quatre mois et demi contre des civils innocents et sans défense et de manière honteuse en violation de toutes les valeurs humanitaires, traités et lois internationales. La Tunisie alerte également sur les répercussions et conséquences catastrophiques qui menacent le peuple palestinien et l'ensemble de la région si le Conseil de sécurité des Nations unies ne remplit pas sa fonction originelle de maintien de la paix et de la sécurité internationales. Elle dit que le Conseil doit cesser de se soumettre à la politique du deux poids, deux mesures et du recours irresponsable au veto, qui laisse à l'occupation les mains libres pour poursuivre ses projets visant à liquider le droit palestinien et perpétuer des crimes de génocide, de famine et de tentatives désespérées de déplacer par la force le peuple palestinien. La Tunisie renouvelle enfin son soutien ferme et inconditionnel à la lutte du peuple palestinien contre l'occupation pour restaurer ses droits historiques légitimes, son autodétermination et établir son Etat indépendant et souverain sur l'ensemble de la terre de Palestine.
Les Etats-Unis ont opposé leur véto, hier, au projet de résolution présenté par l'Algérie. Le texte présenté par l'Algérie s'oppose aussi à tout déplacement forcé des populations de la bande de Gaza. Il était soutenu par le groupe des pays arabes à l'ONU. Le texte présenté par l'Algérie a reçu treize votes pour, un vote contre (Etats-Unis) et une abstention (Royaume-Uni). Il convient de noter que les Etats-Unis ont déjà opposé leur véto à deux reprises à des résolutions appelant à un cessez-le-feu, durant les mois d'octobre et décembre.