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Vladimir Poutine : la chute d'Assad n'est pas une défaite pour la Russie
Publié dans Business News le 19 - 12 - 2024

Vladimir Poutine s'est dit, jeudi 19 décembre 2024, lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée prêt à rencontrer « à n'importe quel moment » le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et des négociations entre l'Ukraine et la Russie.
« Je ne sais pas quand je vais le voir. Il ne dit rien à ce sujet. Je ne lui ai pas parlé depuis plus de quatre ans. Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment », a déclaré le président russe.
« Et je serai également prêt à une rencontre, s'il le veut », a-t-il ajouté.
Cette séance de questions-réponses, retransmise en direct à la télévision, a eu lieu sous divers formats quasiment chaque année depuis l'arrivée au pouvoir de M. Poutine il y a un quart de siècle.
Elle a eu lieu cette fois-ci à un mois du retour à la présidence américaine de l'imprévisible Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Le républicain a maintes fois promis de ramener la paix en Ukraine « en 24 heures » et a déjà appelé à un « cessez-le-feu immédiat » et à des pourparlers.
Mais le flou qui entoure son plan suscite l'inquiétude de l'Ukraine, en difficulté sur le front et qui ne veut pas être forcée à accepter des conditions défavorables.
Vladimir Poutine a au contraire estimé que la Russie était devenue « bien plus forte au cours des deux-trois dernières années », l'assaut en Ukraine ayant été lancé en février 2022.
« Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire », a-t-il dit.
Avancée en Ukraine
Vladimir Poutine a affiché sa confiance en estimant que la situation « changeait radicalement » sur le front en Ukraine, où ses soldats avancent « par kilomètres carrés ».
Ses troupes ont l'avantage et progressent à un rythme inédit depuis les premiers mois de 2022.
L'armée russe a ainsi fait chuter les forteresses ukrainiennes d'Avdiïvka en février et de Vougledar en octobre et se trouve aujourd'hui aux portes de plusieurs villes d'importance militaire, telles que Pokrovsk, Kourakhové et Koupiansk.
Vladimir Poutine a en revanche admis ne pas pouvoir donner de « date précise » à laquelle son armée parviendrait à repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elles contrôlent une petite partie depuis une offensive surprise en août.
« Nous allons absolument les mettre en échec », a néanmoins assuré le président russe.
Cette offensive, la plus importante en territoire russe depuis la Deuxième guerre mondiale, est source d'embarras pour le Kremlin, qui veut persuader que l'assaut en Ukraine n'a pas d'impact sur la vie quotidienne des Russes.
Les Ukrainiens occupent encore des centaines de kilomètres carrés dans la région de Koursk malgré des tentatives des troupes russes, épaulées selon Kiev par des soldats nord-coréens, de les en déloger.
"Duel" avec l'Occident
Le contexte de tensions toujours plus fortes entre la Russie et l'Occident était aussi très présent dans les réponses du président russe.
Il a encensé son nouveau missile Orechnik, une « arme moderne » qui peut porter une charge nucléaire et frapper à des milliers de kilomètres.
L'armée russe a utilisé ce missile pour la première fois le 21 novembre contre la ville ukrainienne de Dnipro. M. Poutine l'a présenté comme une réponse aux récentes frappes ukrainiennes contre le sol russe à l'aide de missiles américains et britanniques.
Il a menacé de frapper Kiev, et même directement les pays occidentaux qui arment l'Ukraine.
Jeudi, Vladimir Poutine a proposé à l'Occident un « duel de haute technologie du XXIe siècle » entre l'Orechnik russe et les moyens de défense antiaérienne occidentaux.
« Qu'ils déterminent une cible, disons Kiev », a-t-il lancé. « On lancera une frappe là-bas, et on verra ce qui se passe ».
La chute d'Assad
Autre sujet international d'importance pour la Russie, M. Poutine a assuré que la chute en Syrie de Bachar el-Assad, allié proche de Moscou, n'était pas une « défaite » pour la Russie.
« On essaie de présenter ce qui s'est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n'est pas le cas », a-t-il déclaré. « Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour éviter qu'une enclave terroriste y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l'ensemble, nous avons atteint notre objectif », a-t-il affirmé.
Le sort des deux bases militaires russes en Syrie, cruciales pour les opérations russes en Méditerranée, est cependant en suspens. Un sujet d'embarras pour le président russe, qui avait engagé en 2015 ses forces en Syrie en soutien au président syrien déchu.
Vladimir Poutine a dit avoir « l'intention » de rencontrer Bachar el-Assad, qui a trouvé refuge en Russie avec sa famille. « Je n'ai pas encore vu le président Assad depuis son arrivée à Moscou, mais j'ai l'intention de le faire. Je lui parlerai certainement ».
Inflation
Le dirigeant russe a aussi admis jeudi que l'inflation élevée en Russie était un « signal préoccupant », rare aveu formulé dès le début de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée.
L'économie russe, après avoir résisté ces trois dernières années, donne des signes d'essoufflement, avec une inflation tenace qui ronge le pouvoir d'achat, une envolée des taux d'intérêt qui handicape les entreprises, la chute du rouble et des perspectives maussades pour 2025.
« La situation de l'économie dans son ensemble en Russie est stable, malgré les menaces extérieures et les tentatives d'influence », a toutefois tenté de convaincre Vladimir Poutine face aux journalistes dans ce show regardé par des millions de Russes.


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