L'avocat Samir Dilou a annoncé, mardi 25 mars 2025, le report de l'examen de l'affaire d'envoi de jeunes dans les zones de conflits. Dans une déclaration accordée à l'agence Tunis Afrique Presse (Tap), M. Dilou a indiqué que les avocats de la défense ont présenté des demandes préparatoires à la cour concernant des informations provenant du ministère de l'Intérieur et que l'examen de cette affaire a été reporté à une date antérieure. La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis a rejeté, lors de l'audience du 11 mars 2025, toutes les demandes de libération des accusés, selon une source judiciaire à la Tap. Les accusés comparaissent devant cette même chambre après que la chambre d'accusation à la cour d'appel de Tunis ait décidé, le 11 janvier 2024, de renvoyer tous les détenus pour plusieurs accusations terroristes. L'affaire des réseaux d'embrigadement a entraîné l'incarcération de plusieurs personnalités politiques, telles que l'ex-ministre de l'Intérieur Ali Larayedh, l'ancien responsable de la sécurité à l'aéroport de Tunis-Carthage Abdelkarim Laâbidi, le porte-parole du mouvement Ansar Chariâa Seifeddine Raïes, ainsi que d'autres accusés. L'enquête concerne plus de 800 personnes, dont l'ex-président de la République, Moncef Marzouki.