Hassen Hamdi, chef du service de géophysique appliquée à l'Institut national de la Météorologie (INM), est intervenu jeudi 10 avril 2024 sur les ondes de Mosaïque FM pour évoquer la série de secousses enregistrées depuis février dans la région de Sidi Bouzid. Il a rappelé que la zone a été frappée à quatorze reprises par des tremblements de terre de faible à moyenne intensité. Ceux-ci n'ont causé aucun dégât majeur, à l'exception de quelques fissures dans des bâtiments anciens et de légers éboulements au niveau des montagnes. « Après la secousse d'hier, il est fort probable que d'autres répliques surviennent, mais elles devraient rester modérées. L'INM surveille de près l'évolution de la situation et tiendra les autorités compétentes informées de chaque développement. Nous tenons à rassurer les citoyens : il n'y a, pour l'instant, aucun élément inquiétant », a-t-il assuré. La dernière secousse en date a été enregistrée dans la soirée du 9 avril dans la délégation de Meknassy. Selon un communiqué de l'Institut, elle a atteint une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter et a été localisée au sud-est de la délégation. Les stations de surveillance de l'INM ont détecté le tremblement de terre à 20h56, avec un épicentre situé au sud de Meknassy, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Les habitants de la région ont ressenti la secousse, mais aucune victime ni dégât grave n'a été signalé.