Ouverture du Festival international de Carthage avec « Men Qaa El Khabia » du maestro Mohamed Garfi    Amnistie des chèques sans provision : Fatma Mseddi dit non à la clémence anarchique    Procès Bolsonaro : les Etats-Unis sanctionnent les juges, Lula monte au créneau    Le prince endormi s'en va, vingt ans après son tragique accident    Baisse historique : -80% de migrants partis de Tunisie vers l'Italie en 2025    Zakia Kassraoui : 5 dinars comme frais d'adhésion et on bâtit tout un pays !    Malgré le cancer : l'histoire d'une élève tunisienne qui défie la douleur et réussit son baccalauréat    Tunisie : Baisse de 2 % du déficit énergétique à fin mai 2025    Glissements de terrain à Sidi Bou Saïd : l'Etat évalue la situation    Commerces, trottoirs, arbres coupés : la municipalité de Tunis serre la vis    Le guide de l'orientation universitaire 2025 disponible à partir de lundi prochain    Distinction japonaise: Trois personnalités tunisiennes décorées de l'Ordre du Soleil Levant    Judo : La Tunisie championne d'Afrique par équipes mixtes (U18-U20)    « Ad Vitam » de Leila Toubel au Festival International de Hammamet    En vidéo - Le PDL manifeste devant l'ONU à Tunis pour dénoncer la détention d'Abir Moussi    Météo - Tunisie : températures caniculaires et vents côtiers    L'EST attendue aujourd'hui à Tunis : Belaïli, une saison sur les gradins ?    Kaïs Saïed convié par Abdelmadjid Tebboune à un Salon panafricain à Alger    Etats-Unis : Une voiture percute la foule à Los Angeles, 20 blessés    « Des choix non innocents » derrière la régression du sport tunisien, selon Kaïs Saïed    Transport, logistique et météorologie: la Tunisie ratifie un accord-cadre avec l'Algérie    Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique : la Tunisie ratifie un accord de coopération avec la Palestine    Halfaouine: le centre des sciences et technologies du patrimoine ouvre ses portes à Sidi Ali Chiha    Cessez-le-feu décrété à Soueïda : Damas appelle à l'unité nationale    La Banque mondiale impose 30 % de main-d'œuvre locale sur ses projets    Fin de mission à Tunis : L'ambassadeur libanais salue l'excellence des relations tuniso-libanaises    Londres : la tension monte autour d'un hôtel pour demandeurs d'asile    Le Club Africain dément la rumeur du départ de l'entraîneur Mohamed Sahli    Photovoltaïque : nouvelles mesures pour accélérer les raccordements    Les Etats-Unis rejettent les amendements de l'OMS sur les pandémies    Tunisie Telecom et le Club Sportif Sfaxien renforcent leur alliance stratégique pour trois nouvelles années    BRICS - Une mosaïque économique: Entre complémentarités et fractures    Smartphones, TV, climatiseurs, pourquoi acheter quand on peut louer ?    Etat des Bons du Trésor en Tunisie au 15 juillet 2025 : une progression marquée des BTA    Audi Tunisie présente la nouvelle Audi Q6 e-tron SUV : l'ère du luxe électrique entre dans une nouvelle dimension.    L'UE adopte un 18e paquet de sanctions contre Moscou : le pétrole russe dans le viseur    Ons Jabeur prend un break dans sa carrière sportive    Le CNCI lance un appel pour la candidature de la Tunisie à l'Oscar 2026 du meilleur film international    Météo en Tunisie : ciel dégagé, températures en légère hausse    Pièce "Mère des pays" : un voyage théâtral à travers l'histoire et l'identité Tunisiennes au Festival Hammamet 2025    Yadh Ben Achour - Chawki Gaddes: le juriste, entre l'art et la science    Ons Jabeur s'éloigne des courts pour respirer et guérir    Festival Hammamet 2025 : RUST et Alsarah & The Nubatones, fusion électrisante de modernité et d'héritage    Triste nouvelle : la mère de l'actrice Hend Sabri est décédée    Météo en Tunisie : mer très agitée près des côtes nord    Violence dans les stades : vingt ans de prison pour faire taire les gradins    Carrefour Tunisie accompagne la 59e édition du Festival International de Carthage    L'Espérance de Tunis enrôle le Mauritanien Ibrahima Keita pour deux saisons    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Procès Bolsonaro : les Etats-Unis sanctionnent les juges, Lula monte au créneau
Publié dans Business News le 19 - 07 - 2025

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié, samedi 19 juillet 2025, d' « arbitraires » les sanctions américaines contre les juges du procès pour tentative de coup d'Etat de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, soutenu par Donald Trump qui a lancé une guerre commerciale contre le Brésil.

Jugé pour tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Lula, Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans et qui a dirigé le Brésil de 2019 à 2022, s'est vu contraint vendredi de porter un bracelet électronique et interdit d'utiliser les réseaux sociaux.
Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, aux « actes hostiles » des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire « obstruction » au procès en cours, dont il a la charge.
En réaction, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a annoncé la révocation des visas pour les Etats-Unis de M. de Moraes, de l'ensemble des juges qui siègent au procès et de leurs parents proches.

Ces sanctions sont une « mesure arbitraire et complètement infondée des Etats-Unis », a déclaré samedi le président Lula dans un communiqué de la présidence.
« L'interférence d'un pays dans le système judiciaire d'un autre est inacceptable et porte atteinte aux principes fondamentaux de respect et de souveraineté entre les nations », a-t-il ajouté.
Jair Bolsonaro a été surpris vendredi matin par une perquisition de la police à son domicile à Brasilia, puis conduit au secrétariat de la Justice de la capitale.
A la sortie, il a déclaré devant une foule de journalistes une « humiliation suprême » après l'imposition du bracelet électronique.
Egalement interdit de contact avec les ambassades et autorités étrangères et forcé de rester chez lui soir et week-end, il a nié tout projet de fuite.

A quelques semaines de la fin attendue de son procès, cette décision judiciaire fracassante intervient en pleine crise diplomatique et commerciale entre le Brésil et les Etats-Unis.
Tonnant contre une supposée « chasse aux sorcières », le président américain Donald Trump a menacé la semaine dernière le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir du 1er août.
Lula défend la « souveraineté » du plus grand pays d'Amérique latine et menacé de « réciprocité ». Dans un discours jeudi soir à la télévision nationale, il a reprouvé un « chantage inacceptable », tout en plaidant de nouveau pour la négociation.
Il a également qualifié de « traîtres à la patrie, certains politiciens brésiliens » qui soutiennent les menaces américaines.

Dans un communiqué publié par les médias brésiliens, la défense de Jair Bolsonaro a souligné que les « graves mesures » judiciaires prises à son encontre avaient « été imposées en raison d'actes commis par d'autres ».
M. Bolsonaro est ciblé cette fois pour ses liens avec la Maison Blanche et la mouvance trumpiste, dont la cheville ouvrière est son fils Eduardo.
Ce dernier vit actuellement aux Etats-Unis, où il plaide auprès des autorités américaines pour des sanctions contre la justice brésilienne.
C'est à ce titre qu'il fait, comme son père, l'objet d'une enquête spécifique au Brésil, pour des soupçons d'obstruction au procès pour tentative de coup d'Etat.
Sur le réseau social X, Eduardo Bolsonaro a accusé Alexandre de Moraes de prendre son père en « otage » en représailles aux « actions légitimes du gouvernement des Etats-Unis ».

Les deux hommes « incitent, encouragent et soutiennent un gouvernement étranger à mener des actes hostiles contre le Brésil » et « tentent ostensiblement de soumettre le fonctionnement de la Cour suprême aux Etats-Unis d'Amérique », estime le juge Moraes.
M. Bolsonaro a en outre « reconnu avoir aidé financièrement » son fils en lui transférant quelque 360.000 dollars aux Etats-Unis, selon le magistrat, ce qui attesterait d'une « convergence d'objectifs ».
Il voit dans son procès une « persécution » et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé mardi sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l'époque pour avoir essayé d'assurer leur « maintien autoritaire au pouvoir ».
M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour la désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022.
Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.