Après deux jours de grève, le bureau exécutif de la Fédération générale du transport a publié, vendredi 1er août 2025, un communiqué pour revenir sur les raisons et les suites du mouvement. « Le grand succès de la grève des 30 et 31 juillet et du 1er août 2025 n'était pas un choix volontaire, mais plutôt une imposition du ministère des Finances, qui a fermé toutes les portes d'un dialogue responsable, et le résultat direct de simulacres de négociations qui n'ont pas été à la hauteur des demandes légitimes du secteur. La Fédération générale du transport, malgré les possibilités limitées de dialogue et sa volonté de négocier positivement, s'est retrouvée face à une partie gouvernementale qui n'est pas sérieuse, intransigeante et qui ignore les revendications de milliers de travailleurs », a-t-il affirmé. Le bureau exécutif a profité de l'occasion « pour saluer chaleureusement la mobilisation historique, la discipline syndicale et l'engagement sincère des structures syndicales et de la base des travailleurs dans le succès de cette étape militante ». Il fait porter entièrement la responsabilité de cette situation au gouvernement et au ministère des Finances, et considère que leur refus d'engager un dialogue sérieux est la cause directe de l'escalade. Il affirme également que la lutte continue et qu'il n'y aura pas de recul dans la défense du service public et des droits des travailleurs. Le bureau exécutif a également annoncé l'organisation d'une conférence nationale des responsables syndicaux de tous les syndicats du secteur pour faire le bilan de cette étape militante et tracer les contours de la prochaine position militante nationale. Mercredi 30 juillet 2025, le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Slaheddine Selmi, avait estimé, que « la grève menée dans le secteur public des transports a été réussie à 100%, et ce, du nord au sud du pays ».