Le président américain, Donald Trump a dit, mardi 30 septembre 2025, que le Hamas avait « trois ou quatre jours » pour répondre à son plan pour Gaza qui prévoit le désarmement du mouvement islamiste palestinien, prévenant ce dernier qu'il risquait « l'enfer » s'il ne signait pas. Après bientôt deux ans de guerre, la Maison Blanche a publié lundi une proposition en 20 points censée mettre fin de manière définitive au conflit déclenché par l'attaque du 7 octobre 2023 qui a fait des dizaines de milliers de morts palestiniens et transformé la bande de Gaza en champ de ruines. « Nous allons donner environ trois ou quatre jours. Nous verrons bien. Tous les pays arabes sont d'accord, les pays musulmans sont d'accord, Israël est d'accord. Nous n'attendons que le Hamas. Et le Hamas acceptera ou n'acceptera pas. Et s'il n'accepte pas, cela se finira de manière très triste », a dit le président américain dans un court échange avec la presse à la Maison Blanche. Le plan américain, soutenu par de nombreux pays, prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus par le Hamas, le désarmement du mouvement islamiste qui dirige Gaza depuis 2007, le retrait par étapes de l'armée israélienne, le déploiement d'une force internationale et l'installation d'une autorité de transition.
Plus tard mardi devant les généraux et les amiraux américains convoqués de manière très inhabituelle près de Washington, le président américain a menacé le Hamas de « l'enfer ». « Il nous manque une signature, et elle expiera en enfer s'ils ne signent pas. J'espère qu'ils vont signer pour leur propre bien et créeront quelque chose de vraiment formidable », a lancé Donald Trump. Le locataire de la Maison Blanche, qui se targue régulièrement d'avoir réglé divers conflits à travers le monde, a jugé que ce serait une « insulte » pour les Etats-Unis s'il n'obtenait pas le prix Nobel de la paix. « Ils le donneront à un gars qui n'a rien fait du tout », a-t-il déclaré. « Ce serait une grande insulte à notre pays ».